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Trois viticultrices expliquent les bénéfices de leur formation aux réseaux sociaux
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Communication
Trois viticultrices expliquent les bénéfices de leur formation aux réseaux sociaux

L’union de coopératives Terroirs et vignerons de Champagne forme ses adhérents à la communication sur les réseaux sociaux pour promouvoir leur propre marque. Trois viticultrices connectées en ont tiré bénéfice.
Par Aude Lutun Le 20 mai 2022
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Catherine Blanckaert, viticultrice à Bassuet, veut développer une communication féminine et élégante pour sa marque Escence de C. - crédit photo : DR
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« Seule, je n'y serai pas arrivée. Je ne suis pas une grande adepte des réseaux sociaux », résume Audrey Léger, viticultrice à Jouy-lès-Reims, dans la Marne, et présidente du club des jeunes adhérents du Centre vinicole Nicolas Feuillatte, devenu Terroirs et vignerons de Champagne (TEVC) à la suite de sa fusion avec une autre union de coopératives (CRVC).

"Des jours qui génèrent plus de vues"

Pour s'initier, Audrey Léger a suivi la formation que TEVC propose à ses adhérents qui commercialisent des champagnes sous leur propre marque. Ces quatre demi-journées l'ont convaincue de donner un coup d'accélérateur à sa communication. « Avant, je publiais une fois par mois sur Facebook et sur Instagram, poursuit cette coopératrice, qui vend 20 000 bouteilles par an sous la marque Champagne Alain Rondeau. Maintenant, je vais en faire au moins deux par mois, en utilisant des outils de mise en page comme Mojo ou Canva. La formation m'a aussi appris qu'il y a des jours qui génèrent plus de vues, comme le mardi. Je pensais qu'il fallait publier le samedi ou le dimanche, quand nos clients sont plus disponibles. »

"Une communication féminine et élégante"

Sa consœur Catherine Blanckaert, viticultrice à Bassuet sur 2 ha, est venue se former pour le lancement de sa marque Escence de C. « J'ai appris les grands principes d'une communication professionnelle sur les réseaux, explique-t-elle. On se rend compte que l'on communique différemment, parmi les vignerons présents à la formation, car nous n'avons pas les mêmes choses à dire. » Pour sa part, Catherine Blanckaert souhaite développer une communication « féminine et élégante ». Depuis le mois d'avril, elle publie une fois par semaine sur Facebook et Instagram. Pour la fête des mères, elle a posté une photo avec deux de ses bouteilles, une de blanc et une de rosé, posées sur du tulle, derrière un bouquet de roses. Avec ce commentaire : « Voilà de quoi ravir votre maman ».

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Des clés pour booster sa visibilité

Géraldine Gobert, viticultrice à œuilly, finalise la création d'un site internet pour sa marque de champagne Paul Poirrier. Elle souhaite s'impliquer dans les réseaux sociaux afin d'attirer des amateurs sur son site marchand. « J'ai découvert "l'arrière-boutique" des réseaux sociaux et appris à choisir les mots-clés pour être référencé par Google, souligne Géraldine Gobert. Il faut oser. On a parfois l'impression que nos photos sont redondantes, mais nos lecteurs les regardent à l'instant t et oublient celles de l'année précédente, comme nous d'ailleurs. »

Elle a apprécié d'avoir étudié des comptes inspirants, comme celui, au ton décalé, des Champagne EPC. Ou encore des comptes de producteurs de bière, dont les messages sont souvent efficaces, et ceux des passionnés de vins sur Drinkinmoderation. Géraldine Gobert a également appris à rendre ses publications plus vivantes, en utilisant le hashtag #champagnelover et en allant liker les publications qui l'utilisent.

Si cette formation aide les participants à se lancer, le plus difficile reste de publier dans la durée. Selon TEVC, après cette formation, de 10 à 20 % des vignerons se lancent de manière dynamique, de 10 à 20 % ne bougent pas et 60 % progressent en publiant plus fréquemment. 

La prophylaxie en hiver

Outre les traitements au cuivre et au soufre, Éric Berthonnaud applique des mesures prophylactiques l’hiver pour réduire au maximum l’inoculum dans ses parcelles les plus attaquées. « Lors de la taille, je retire les grappes momifiées coincées dans les fils et les piquets et j’essaye d’enlever un maximum de vrilles. Dans certains cas, je brûle tout avec les sarments. Dans d’autres, je broie tout avec mon broyeur-récupérateur et me sers des copeaux pour constituer un paillis que j’épands sous les haies ou du compost que je mets dans les champs. L’idéal serait de faire cette prophylaxie une fois tous les trois ans. Je tâtonne encore. » De son côté, Marc Veillon laisse les lattes propres en retirant les baies momifiées. Mais il les broie au sol avec les bois de taille. « L’inoculum reste dans la parcelle », reconnaît-il.

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