nauguré ce vendredi 4 mars, l’aménagement scénographique de l’aire des Terres de Graves Sud de l’autoroute A62 est le fruit de neuf années de travail. « J’ai lancé l’idée en avril 2013, au moment de l’inauguration des panneaux de la "Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes". J’ai dit : "on a fait la route, il faut faire l’autoroute". Cela permet aux visiteurs d’identifier le territoire » se rappelle Dominique Guignard, le président du syndicat des vins de Graves et vice-président de la route des vins de Bordeaux. Ayant abandonné le nom d’aire des Landes pour celui de Terres des Graves en 2015, l’aire de services, qui se situe 30 kilomètres au Sud de Bordeaux, est désormais devenue un point de diffusion des terroirs et activités du vignoble des Graves. Grâe à un investissement global de 300 000 euros, à 50 % pris en charge par le concessionnaire Vinci Autoroutes, 23 % par la région Nouvelle Aquitaine, 15 % par le département de Gironde et 12 % par les communautés de communes et syndicats viticoles de la Route des Vins (AOP Graves, Pessac-Léognan et Sauternes). .
S’adressant au million d’automobilistes et de touristes passant chaque année par l’aire des Terres de Graves, la scénographie se déploie sur la station-service. Avec une vitrophanie extérieure (déployant des photos des châteaux Roquetaillade, Yquem, Haut-Brion…) et surtout des aménagements à l’intérieur : le point de passage stratégique étant le couloir des toilettes ; avec une présentation murale des terroirs viticoles, des activités touristiques insolites (survol en avion, canoë dans la vallée du Cirons, dégustation de vin perchée dans les arbres…), 4 écrans présentant des films sur les paysages (dans un coin numérique) et une carte avec cinq circuits alternatifs (avec des QR Codes pour avoir les détails pratiques).


« Nous n’avons que quelques secondes pour interpeller l’attention des visiteurs. L’idée est de mettre un petit caillou de Graves dans la poche des touristes pour qu’ils reviennent et puissent prendre du temps » explique Dominique Guignard, qui souligne l’enjeu « de faire la promotion d’une zone dont le vin est un axe majeur sans en parler ». Axée sur le tourisme, la scénographie doit « faire en sorte ceux s’arrêtent s’aperçoivent de ce qu’ils loupent en restant sur l’autoroute » conclut le président du syndicat des Graves.