On peut exprimer un terroir en rosé, pas seulement avec des blancs et des rouges » rappelle Guillaume Demoulin, le président de l’association internationale des rosés de terroirs, du château Trinquevedel à Tavel. L’association a pour objectif de permettre aux revendeurs, aux prescripteurs et in fine aux amateurs de trouver des rosés de terroirs en France, mais aussi progressivement à l’étranger.
Forte aujourd’hui de 34 cuvées, dont deux hors France (Italie), elle ambitionne dans les trois ans de coopter 100 cuvées, d’organiser 10 évènements professionnels, de mobiliser 300 lieux de dégustation-vente et de développer un réseau de « partisans » sur les réseaux sociaux, un professionnel et un grand public. « Sur un marché du rosé désormais mûr, les rosés de terroir sont un complément indispensable » précise Jérémy Arnaud, de Terroir Manager, l’agence qui accompagne les « fans de chenin ».
Ce ne sont ni des appellations, ni des domaines qui font partie de l’association, mais bien des cuvées, sélectionnées pour 3 millésimes après une dégustation qui se fait à l’aveugle en verres noirs, sur des vins ayant au moins un an et qui montrent leur capacité de garde. Au printemps 2022, la stratégie prend son envol avec l’affichage progressif du logo « Rosés de Terroirs expérience » par les domaines et revendeurs. Les premiers évènements dédiés aux « fous furieux » de rosés de terroirs se dessinent sur l’ile de Ré avec le chef Nicolas Durif du restaurant l’Hysope et dans les Alpilles avec le chef Julien Martinat du bistrot Chapeau de Paille.