Il n’y a pas de solutions miracles en matière d’éco-conception », pose Christelle Dubois, directrice marketing d’Inessens. Pourtant, l’enjeu est sur toutes les lèvres en matière de packaging et la demande croissante. Le fabriquant d’étiquette, qui propose à ses clients un Guide d’accompagnement en dix étapes pour l’éco-conception, propose une palette de solution pour alléger l’empreinte de l’étiquette sur l’environnement.
Première réponse : le choix des pigments naturels. Aujourd’hui, 12 teintes sont disponibles. Leur rendu, pastel, doit être accompagné d’une explication, suggère Christelle Dubois. Ainsi, le noir de vigne, à la teinte grise, est obtenu à partir de sarments calcinés.
Autre idée : l’étiquette livret. Si l’idée n’est pas neuve, elle a son intérêt dans l’objectif de réduire les packaging secondaire tels que la collerette ou l’étui. Si le support papier externe peut être fabriqué à partir de papier biosourcé, l’intérieur sera inévitablement en synthétique.
Idée suivante, la combinaison des matières. Inessens propose depuis quelques années des étiquettes bois ou lièges. Alliées avec des étiquettes en coton biosourcés, le rendu crée un effet naturel. De quoi surfer sur des valeurs de durabilité ou de respect de l'environnement.