’est certainement le challenge des prochains mois : gérer les pénuries. Le phénomène est d’une ampleur inédite, puisqu’il touche aussi bien les fournisseurs de la filière que la distribution des vins. Tracteurs et équipements du vignoble, manque de candidats à l’emploi, caisses en bois et capsules d’aluminium… Dans de nombreux secteurs des fournitures à la viticulture, la chaîne d’approvisionnement est sous tension, tandis que les prix et les salaires grimpent. Dans le même temps, le vin manque. Avec des coûts de production qui augmentent et des volumes en baisse, la production va devoir batailler sec pour défendre un Ebitda honorable. Certes, avec l’inflation qui a pointé son nez depuis l’été, l’acceptabilité d’une hausse des prix par le négoce et la GMS est sans doute plus aisée. Mais, il n’en reste pas moins que la conjugaison de deux phénomènes économiques jouant sur la nécessité d’une montée des prix est singulière dans l’histoire récente viticole. Et, l’inquiétude est grande concernant la casse qui pourrait en résulter. Reverrons-nous dans les mois prochains des demandes d’accompagnement en pré-retraite qui se concrétisent par le financement de l’arrachage ? Le marché du foncier viticole en sera-t-il affecté ? Les mouvements de fusion dans la coopération seront-ils accélérés ? Comme toujours, en viticulture, la réponse est : ça dépend des régions. Mais, une chose est sûre : le climat va être rigoureux. Et les salons qui s’annoncent permettront de prendre la température. A commencer par le Viteff qui ouvre ces portes mardi 12 octobre à Epernay. Vitisphere et La Vigne y seront. On s’y retrouve ?
Une année de gestion de pénuries
Par Marion Ivaldi Le 08 octobre 2021
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Tous les commentaires (2)
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gregoire
Le 13 octobre 2021 à 17:48:32
et c'est toujours la faute du bio ;-) bio que l'Espagne ne produit pas. merci pour l'analyse.
et c'est toujours la faute du bio ;-) bio que l'Espagne ne produit pas. merci pour l'analyse.
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Benji
Le 08 octobre 2021 à 16:51:52
Dans votre pénurie vous oubliez de citer les contraintes écologique qui par leurs impasse techniques impose des temps de main d’œuvre et des conditions de travaille impossible à appliquer! De plus l’orientation bio a tout va nous emmène vers des coûts et une production française en perte de vitesse et de compétitivité nos concurrents étrangers vont avoir la part belle pour prendre nos marchés
Dans votre pénurie vous oubliez de citer les contraintes écologique qui par leurs impasse techniques impose des temps de main d’œuvre et des conditions de travaille impossible à appliquer! De plus l’orientation bio a tout va nous emmène vers des coûts et une production française en perte de vitesse et de compétitivité nos concurrents étrangers vont avoir la part belle pour prendre nos marchés
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