e sort européen du glyphosate, réautorisé de justesse en 2017, suite au revirement de l’Allemagne, est désormais entre les mains de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
Elles ont reçu ce mardi 15 juin reçu une évaluation préliminaire de 11 000 pages des risques associés au glyphosate, réalisée par quatre États membres de l'UE (France, Hongrie, Pays-Bas et Suède). L’apport de la France dans le processus, via l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a porté sur les données écotoxicologiques.
Selon les conclusions préliminaires de cette évaluation, le glyphosate ne serait pas cancérogène, mutagène ou reprotoxique et ne remplirait pas les critères requis pour être considéré comme perturbateur endocrinien.
Le comité d'évaluation des risques de l’ECHA va réexaminer la classification du glyphosate en se fondant sur les propriétés dangereuses du produit phyto.
Le volet portant sur les risques de l’exposition au glyphosate sera ensuite analysé par l’EFSA.
Leurs rapports sont prévus pour la fin 2022. La Commission européenne statuera ensuite sur l’autorisation de renouvellement du glyphosate, actuellement autorisé jusqu’au 15 décembre 2022.