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e fond et la forme, avec un nouveau logo pour marquer la restructuration de l'Association pour la Reconnaissance des Vins Bretons (ARVB). « Notre nouveau logo souhaite effectivement montrer l'évolution de notre association par une nouvelle signalétique » estime Rémy Ferrand, le secrétaire général de l’association depuis octobre 2020, et la refonte des statuts de l’association fondée en 2005 pour assister les propriétaires de vignes dites patrimoniales.
Désormais restructurée, l’ARVB a créé un collège réservé aux viticulteurs professionnels sur les départements des Côtes-d'Armor, du Finistère, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan. L’ARVB « ne tient compte que des départements qui compose la région Bretagne administrative » explique Rémy Ferrand, ajoutant que la Loire-Atlantique « est une "ancienne" région viticole, les contraintes et les connaissances sont donc très différentes » (avec les vignobles du Muscadet et du Pays Nantais).
En plus de la centaine de vignobles patrimoniaux qui constituent la base de l’ARVB, ce sont désormais une cinquantaine de professionnels qui adhérent à la démarche (selon les chiffres de novembre 2020). Actuellement, 18 vignerons ont déjà planté 60 hectares (entre 2016 et 2021) et il y aurait 38 projets de plantation à court terme (entre 2021 et 2023). « Le groupe de viticulteurs professionnels, dont j'ai connaissance à ce jour, n'est certainement pas exhaustif » précise Rémy Ferrand.
« Ces surfaces sont relativement modestes, les viticulteurs souhaitant observer cette nouvelle production, le comportement des vignes en fonction des terres et du climat » ajoute le secrétaire général de l’ARVB, qui précise que les profils sont variés, entre reconversion professionnelle de néovignerons et diversification dans la viticulture d’agriculteurs bretons. « Pour ces exploitants, il y a déjà eu des récoltes, mais qui ne seront pas commercialisées, car trop récentes et sur de jeunes vignes. Le millésime 2021 sera certainement sur le marché, avec des quantités certes modiques » prévient Rémy Ferrand.
