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ancée ce premier octobre, l’opération décennale de recensement général agricole est ouverte jusqu’en avril 2021 par les services nationaux et régionaux de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture (SSP et SRISE). Ayant l’objectif de collecter les données de 450 000 exploitations françaises, ce recensement 2020 se dématérialise, avec un portail internet dédié, qui sera complété par des enquêtes de terrain (pour 70 000 exploitations de métropole).
Anonymisées et confidentielles, « les données collectées portent sur les caractéristiques générales de l'exploitation, les productions végétales et animales, la diversification des activités, la commercialisation des productions… » précise le ministère de l’Agriculture, qui note de nouvelles thématiques abordées : les mesures agroenvironnementales et les réseaux de commercialisation courts.
Pour le recensement 2010, il y avait 70 000 répondants pour la filière viticole (représentant 789 000 hectares). Soit un baromètre du repli du nombre d’exploitants, avec la disparition d’un domaine sur quatre en dix ans. « Ce recensement permet d'actualiser les données sur l'agriculture française et fournit une photographie précise et exhaustive du monde agricole et de sa diversité » souligne le ministère. « Plus les agriculteurs y participeront, plus les données seront précises, plus les décisions politiques seront adaptées à la réalité du terrain. J’invite tous les agriculteurs à s’en saisir » renchérit le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie.
Les premières données du recensement agricole 2020 seront publiés fin 2021. En France, le recensement agricole existe depuis 1955. Il est désormais régi par un règlement européen imposant des recensements simultanés parmi tous les Etats Membres.
