Les premières sorties de taches de mildiou et de black-rot sont signalées depuis une grosse semaine. Des symptômes issus des pluies de la semaine dernière mais la fréquence est faible et conforme à la modélisation”, rapporte le 4 mai Etienne Laveau, de la Chambre d’agriculture de Gironde. Les intempéries successives d’avril ont cependant semé l’inquiétude et certains viticulteurs sont sur les dents de devoir traiter et retraiter. “Certains bios en sont à leur cinquième traitement parce qu’ils couvrent à la moindre pluie. Tous les autres bios ont déjà fait trois traitements, tout comme les conventionnels. Ce n’est pas incohérent, par rapport à la végétation qui a deux semaines d’avance et compte-tenu des chaos de pluies qui sont tombés”.
Côté oïdium, la pression ne se fait pas sentir. “On a vu quelques symptômes, mais très peu. Les conventionnels n’ont pas encore traité, mais les bios oui une première fois, en association cuivre et soufre”, signalait le 30 avril Etienne Laveau. Les vignes endommagées par les épisodes de grêle d’avril cicatrisent, certaines repartent timidement. Ce n’est pas suffisant pour remonter le moral des Bordelais. “On courbe le dos et on fait le boulot. Avec l’espoir que le temps se mette clairement au beau et qu’on sorte du confinement”, souffle Etienne Laveau.