ouvelle ère pour le repaire de Bacchus : son propriétaire, Jean-Pierre Cayard, le PDG du distributeur la Martiniquaise, décide de réinvestir dans son réseau de 41 caves en propre. Après avoir mis en vente le caviste courant 2019, l’entrepreneur prend le parti de restructurer la société. Essentiellement parisien, ce parc de cavistes doit ainsi évoluer en 2020, avec la fermeture de sites jugés trop peu valorisés et la sélection d’emplacements stratégiques pour créer de nouveaux points de vente. « Nous ne recherchons pas des ouvertures à tout prix, il faut savoir équilibrer » explique Paolo Bouca Nova, le directeur des achats et directeur commercial du Repaire de Bacchus.
Cette remise à plat du réseau passe aussi par une restructuration interne du Repaire de Bacchus. Son fondateur, Dominique Fenouil, quitte ses fonctions opérationnelles annonce un communiqué. Restant actionnaire minoritaire de la société qu’il a créé en 1983 (avec une cave parisienne), Dominique Fenouil abandonne son rôle de consultant, marquant la fin d’une époque.


Filiale depuis 2009 de la Compagnie Financière Européenne De Prises De Participation SA (groupe COFEPP, propriétaire de la Martiniquaise), le Repaire de Bacchus doit désormais conforter sa stratégie de croissance. Mais alors que le coronavirus pèse sur l’économie, « il est difficile d’avancer des chiffres et des stratégies dans le contexte actuel » souligne Paolo Bouca Nova.
Avec 41 caves, son site de e-commerce et ses ventes aux professionnels (comités d’entreprise, évènementiel…), le Repaire de Bacchus annonce un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros en 2019 (en baisse, notamment avec les faibles ventes de décembre).