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Les Caves de la Loire en fusion
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3 coopératives en 1
Les Caves de la Loire en fusion

Trois caves coopératives du Val de Loire ne forment désormais plus qu’une. Historiquement angevines, les caves de la Loire s’étendent désormais à Chinon et en Loir-et-Cher.
Par Patrick Touchais Le 20 février 2020
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Les Caves de la Loire en fusion
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lles sont partenaires depuis des années, mais restaient chacune indépendantes. Trois caves coopératives ligériennes réunies au sein du groupe Loire Propriétés, qui assure l’intégralité de l’activité commerciale pour ces entreprises, ont décidé de fusionner. Les Caves de la Loire (107 vignerons pour 1 820 hectares), la Sica de Chinon (35 vignerons pour 140 ha) et la coopérative de Oisly, dans le Loir-et-Cher (10 vignerons pour 220 ha) portent désormais le même nom : Caves de la Loire.

“C’est avant tout une simplification administrative, douanière, comptable…”, précise le directeur général Jean-Michel Mignot. Avec une structure qui pèse désormais plus de 2 000 ha, il sera plus aisé d’aller négocier avec les banques notamment pour les projets de développement dans les petites coopératives. Un nouveau conseil d’administration a été constitué, présidé par Régis Alcocer (Anjou), qui présidait déjà les Caves de la Loire, assisté de trois vice-présidents : Damien Chauvigné (Anjou), Baptiste Charbonnier (Touraine) et Pascal Legros (Chinon). Cette nouvelle entité cohabite au sein du groupe Loire Propriétés avec une autre petite structure, les Vignerons du Pallet près de Nantes, et sa dizaine d’adhérents, qui pour l’heure, restent indépendants, ainsi qu’un négoce (Besombes) basé à Saumur.

+400 000 €

Le groupe vient de présenter ses chiffres 2019. Il a dégagé un chiffre d’affaires de 64,8 M€ sur la vente de vins, en hausse de 400 000 €, complété par une activité de prestations de services en bulles d’un volume de près de 6 M€. Dans le détail, la grande distribution représente la moitié des débouchés (en retrait de 1 %), devant l’export (15,2 M€), en croissance de 29 %, avec dans l’ordre : l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Le secteur traditionnel et les particuliers pèsent pour 8,6 M€ et le marché négoce, pour 4,6. Ce dernier pan de l’activité est en baisse, alors que la commercialisation de bouteilles progresse de 8 %, à 15 millions d’unités. La moitié des volumes est constitué de rosés d’appellations, en particulier le Cabernet d’Anjou (85 000 hl) et le Rosé d’Anjou (35 000 hl).

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