’est parti pour la haute valeur environnementale et le bio en coop. Ce 7 janvier, les Vignerons coopérateurs (ex-CCVF) remettront leurs cinq premiers trophées aux cinq premières coopératives ayant 90 % de leur surface en bio ou en HVE. Les lauréats sont la cave de Ribeauvillé et l’Union Alliance en Alsace, les Vignerons de Correns et les Caves du commandeur dans le Var et la Cave coopérative l’Avenir dans l’Aude. Correns est en bio ; les quatre autres en HVE.


Par cette initiative, les Vignerons coopérateurs veulent montrer qu’ils mettent en œuvre l’engagement qu’ils ont pris devant le ministre de l’Agriculture lors de leur congrès fin juin de faire en sorte que 50 % des coopératives soit certifiées HVE ou bio d’ici cinq ans.
Le président des Vignerons coopérateurs assure que l’engouement pour la HVE est très vif chez les coopérateurs. « Des milliers d’exploitation sont engagées. L’an prochain à la même date, nous aurons plus d’une centaine de coopératives ayant plus de 90 % de leurs surfaces certifiées. Les coopérateurs ont déjà fait beaucoup de progrès. Souvent, il suffit de mettre les bonnes informations dans les bons logiciels pour obtenir la certification. »


Interrogé sur le coût et les bénéfices de cette certification, Boris Calmette a répondu : « en Occitanie, nous évaluons le coût à 3 €/hl. En début de campagne, nous avons souhaité obtenir 5 €/hl de plus pour un vin certifié HVE. Pour l’instant, nous les tenons sur les IGP Pays d’Oc. Il est légitime de récupérer le bénéfice de nos efforts ».
Qu’en sera-t-il lorsque la HVE se généralisera ? Boris Calmette ne se fait pas trop d’illusion : « ce sera une condition d’accès au marché », répond-il.