vec le renforcement de ses liens avec les institutions européennes et son travail de coopération avec Farm Europe, la digitalisation est sans doute l’une des premières actions du renouveau de l’Association des régions européennes viticoles (Arev) qui représente une cinquantaine de régions européennes. Cette dernière opère en effet son évolution pour repenser son action. Et la digitalisation illustre le support qu’elle compte apporter aux régions et l’industrie viticole européenne.
Elle a en effet constaté que les technologies numériques et digitales constituent un levier d’accélération de l’économie et de l’adaptation du secteur aux exigences environnementales. Ainsi, selon des études menées par Farm Europe, les outils numériques d’aides à la décision appliqués à la viticulture aident à réduire l’utilisation de l’eau, des pesticides et des engrais ». L’Arev cite ainsi des recherches menées en milieu méditerranéen qui ont permis de réduire de « 12 % les pesticides, de 33 % les engrais et 40 % l’eau ».
L’Arev entend donc jouer le rôle de facilitateur auprès des régions et des entreprises pour diffuser ces nouvelles technologies. « L’objectif est d’accélérer leur développement en divisant le temps nécessaire à leur adoption par deux » commente Alain d’Anselme, secrétaire général de l’Arev. L’association mettra à disposition des régions des fiches types présentant les technologies qu’elle a détecté au sein de son réseau. « Il faudra également identifié les acteurs économiques régionaux prêts à déployer ces technologies dans leurs entreprises et à partager leur résultat » poursuit Alain d’Anselme. Objectif : faire émerger des projets pilotes et les mettre en synergie. L’Arev pourra apporter son appui à l’obtention des accompagnements financiers.