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Didier Guillaume donne la priorité aux chartes de bons voisinage
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Traitements aux abords des habitations
Didier Guillaume donne la priorité aux chartes de bons voisinage

S'exprimant sur CNews, Didier Guillaume a affirmé que l'Etat imposerait des zones de non traitement aux abords des habitations faute d'accord sur des chartes locales de bon voisinage.
Par AFP Le 29 août 2019
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'Etat imposera des « zones de non traitement », où l'épandage de produits phytosanitaires sur les cultures sera interdit, si riverains, élus et agriculteurs n'arrivent pas à se mettre d'accord pour établir ensemble des chartes d'épandage, a prévenu le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume jeudi.

« Nous mettons en place des chartes départementales, des chartes territoriales dans lesquelles les riverains, les agriculteurs, les élus, sous l'autorité du préfet, doivent se mettre d'accord pour les zones d'épandage. S'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord, alors nous mettrons en place ce qu'on appelle des zones de non traitement. Le conseil d'Etat nous l'a demandé », a déclaré le ministre sur CNews jeudi matin.

Le ministre n'a pas indiqué quelles étaient les limites dans le temps pour cet exercice de démocratie locale. « Si au bout d'un champ, il y a un mur ou une haie, il n'y a pas de problème pour continuer à épandre, même si (à terme) nous voulons sortir des pesticides » a-t-il indiqué, en évoquant par ailleurs, de manière très floue, la possibilité d'une zone de « deux » à « cinq » mètres autour des habitations.

Ces propos répondent au vif débat en cours en France sur le sujet. Le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), qui a tenté de prendre un arrêté interdisant l'utilisation de pesticides à moins de 150 mètres de toute construction, s'est fait retoquer par la justice administrative. D'autres élus locaux tentent de réglementer les conditions d'usage de ces produits.

Après le président Emmanuel Macron qui a déclaré soutenir le maire de Langouët « dans ses intentions », la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a affirmé mardi partager « totalement [sa] préoccupation du maire de Langouët » et annoncé qu'un projet de réglementation était à l'étude pour instaurer une « zone minimale entre les épandages et les habitations ».

La FNSEA s'est prononcée pour des solutions « au cas par cas » plutôt qu'une stricte délimitation imposée par l'Etat, qui réduirait la surface agricole utile et ainsi les revenus des agriculteurs français, déjà passablement fragilisés.

« La plupart du temps ce n'est pas l'agriculture, l'arboriculture, la viticulture qui s'est approchée des villages, ce sont les lotissements qui ont poussé et qui sont allés s'implanter au milieu des champs », a noté M. Guillaume.

Le ministre a par ailleurs salué la multiplication des conversions d'exploitations en agriculture biologique: « 6.000 agriculteurs en plus cette année, nous sommes à 7,5% de la surface agricole utile en bio », a-t-il dit en rappelant l'objectif de 15%.

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Tous les commentaires (3)
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Gracia jean paul Le 08 septembre 2019 à 11:59:31
Il faut être fort avec les faibles, minoritaires politiquement (campagne, agriculteurs )et démagogues avec les "citadins", majoritaires au vote. Nos gouvernants savent bien les conséquences de ces mesures, les efforts faits par l'agriculture, mais il faut choisir un coupable . Nos dirigeants appliquent toujours la même méthode, notre pays a ses problèmes, mais il est préférable de souligner ceux des autres car si l'on en parle pas, ils n'existent pas. Ils font pareil à l'intérieur On va certes les ménager un peu avec les usines à gaz habituelles (chartes, commissions), mais les coupables sont à la campagne, qui est polluée par les agriculteurs. Alors que l'on respire bien dans les grandes métropoles ou à Paris plage, ces paradis de la pollution, de la saleté, du gaspillage et des virus ou vit entassée 70 % de notre population. Notre domaine est en HVE et si nos clients sont très attachés au " respect de la nature ", c'est pour nous et pas pour eux . 99% ne savent pas ce qu'est un pesticide et récitent, quand ils s'essaient le "prêt à penser" véhiculés par nos gouvernants et une minorité d'associations ou dirigeants politiques qui n'en savent pas plus. Les campagnes sont les oubliées des gouvernants depuis 30 ans, soutenues seulement par des élus locaux qui font ce qu'ils peuvent mais ne pèsent pas. Pourquoi ? Parce qu'ils sont politiquement minoritaires et qu'il y a, toujours, les prochaines élections. Tout est dit.
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bourvil Le 01 septembre 2019 à 11:14:58
L'hypocrisie et le cynisme n'ont plus de frontières pour les politiques de n'importe quelle tendance que ce soi .C'est dangereux pour la démocratie.
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Tjitske Brouwer Le 30 août 2019 à 13:27:33
Savez-vous si ce chiffre est correct? Est-ce que il inclus ou exclus les productions en conversion et le HVE?
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