a viticulture bio poursuit son essor. En 2018, le nombre d’hectares engagés (certifiés + conversion) a atteint 94 020 ha, soit une croissance de 20 % par rapport à 2017. Désormais 12 % du vignoble national est bio. « En termes de surfaces, il n’y a jamais eu autant d’engagement que cette année », explique Dorian Fléchet, de l’Observatoire national de l'agriculture biologique à l’Agence bio. En 2018, 13 968 ha sont entrés en première année de conversion, soit une augmentation de 61 % par rapport à 2017.
6 726 exploitations étaient engagées en bio à fin 2018, soit une progression de 15 % par rapport à 2017. « On n’imaginait pas de tels chiffres il y a dix ans », a reconnu Philippe Henry, le nouveau président de l’Agence bio, ce 4 juin, lors d’une conférence de presse à Paris. Pour Florent Guhl, le directeur de l’Agence bio, cette croissance du vignoble bio français sert avant tout à alimenter le marché intérieur qui est très demandeur. « Il n’y a quasiment pas d’augmentation des exportations de vin bio depuis deux ans », souligne-t-il.