es Vitis labrusca, les Clinton, Herbemont, Isabelle, Jacquez, Noah et Othello ne sont pas près d’être réautorisés. La Commission européenne a fait marche arrière sur sa proposition de les autoriser à nouveau dans son projet de réforme de la Pac diffusée le 1er juin dernier.


« Onze Etats membres ont voté contre cette proposition, explique Didier Josso, délégué à la filière vin de FranceAgriMer. Ils ont estimé qu’il y avait un risque de confusion avec les hybrides de nouvelle génération. »
La France est de ce nombre. Comme les dix autre états membres, elle n’a pas été convaincue par les arguments de la Commission selon lesquels la toxicité de ces hybrides n’est finalement pas démontrée, qu’il est possible de les vinifier sans que leurs vins aient un goût foxé et qu’ils participent à la biodiversité.


Le 12 mars, la présidence autrichienne de l’Union européenne a proposé de maintenir « l'interdiction qui s'applique actuellement à six variétés hybrides spécifiques et à l'espèce Vitis labrusca, tout en autorisant l'utilisation d'hybrides dans les vins AOP », indique un document du Conseil de l’Europe.
La porte reste donc ouverte aux nouveaux cépages résistants dans les AOP, mais elle se referme pour les hybrides producteurs directs.