menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / 50 millions d’euros pourraient ne pas être versés par la France
50 millions d’euros pourraient ne pas être versés par la France
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

OCM Vin
50 millions d’euros pourraient ne pas être versés par la France

Pour la première fois cette année, la France pourrait ne pas consommer toute l’aide européenne à la viticulture. Loin s’en faut. Les entreprises demandent moins d’avances de paiement et moins d’aide à la promotion bien trop compliquée à obtenir.
Par Bertrand Collard Le 18 avril 2019
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
50 millions d’euros pourraient ne pas être versés par la France
«

Tous les mois d’avril c’est pareil : on s’inquiète de la consommation de l’enveloppe », convient Didier Josso délégué à la filière vin de FranceAgiMer. A tort. Mais pas cette année car ce pourrait bien être la première où la viticulture française ne consommera pas les 280 millions d’euros d’aide européenne.

Moins de demandes
d'avances

La difficulté vient de la fin de l’obligation de demander des avances de paiement pour aides à la restructuration et à l’investissement. « Nous avons autant de dossiers de demande d’aide, mais moins de demandes d’avances. Cette année, les trois quarts seulement des demandeurs d’aide à la restructuration dans le cadre des plans collectifs ont fait une demande d’avance », illustre Didier Josso.

A cela s’ajoute le désintérêt pour l’aide à la promotion dans les pays tiers dû à toutes les difficultés et déconvenues rencontrées par les demandeurs. « Nous avons 240 dossiers pour 40 millions d’euros. Nous en attendions 500 pour 80 millions », détaille Didier Josso.

230 millions d'euros versés

Selon les projections de FranceAgriMer, il pourrait rester jusqu’à 50 millions d’euros non distribués en octobre. Autrement dit, cette année, l’établissement public pourrait verser seulement 230 millions d’euros sur les 280 millions disponibles. Autant d’argent qui retournera dans les caisses de l’Union européenne.

Pour inverser la vapeur une seule solution : que tous les demandeurs d’avance confirment bien leur demande, contrairement à d’habitude, et que de nouveaux demandeurs se fassent jour.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (3)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
AB Le 19 avril 2019 à 08:54:40
J'aimerais bien connaitre le nombre de millions d'euros qui ne sont pas utilisés par nos amis Espagnols et Italiens... On cherche vraiment à se mettre des bâtons dans les roues en France... Pas étonnant que les parts de marchés FR sont grignotées par nos voisins,... Et pas étonnant non plus que les vignerons se détournent de ces dossiers OCM tant l'incertitude d'obtention des aides est grande..
Signaler ce contenu comme inapproprié
Crassus Le 19 avril 2019 à 07:37:18
Tout le milieu viticole sait que les règles d'obtention de ces aides et de leurs versements constituent un parcours du combattant. Nos fonctionnaires les changent, les complexifient sans arrêt. De vrais petits machiavel ! Et puis l’État n'a plus d'argent...sauf pour payer de nouveaux fonctionnaires. Et dire que certains voient notre pays comme libéral !
Signaler ce contenu comme inapproprié
Jadore Lessubventions Le 18 avril 2019 à 22:49:24
Promotion dans les pays tiers: Des dossiers de plus en plus complexe à monter et par conséquent de plus en plus chronophages en terme de suivi. Des accords très tardifs dans l'année, ce qui mène au décalage ou pire, la suppression de certaines actions prévues, ce qui veut d'ores et déjà dire : non-respect du dossier. Puis des contrôles certes justifiés et nécessaires, mais avec jusqu'à 5 ans (!) de décalage. Avec un tel "retard" il est parfois difficile de d'apporter des justificatifs supplémentaires par rapport à une action. Conséquence : on vous supprime l'aide (50%) alors que vous avez bien fait la dépense (100%)! De quoi décourager tout le monde: les entreprises et F.A. Car, si plus aucune entreprise demande de l'aide, cela fera des chômeurs du côté F.A. où - à mon humble avis - trop de personnes sont impliqués à inventer des règles en dehors de la réalité économique et commerciale des entreprises, sans parler des deux niveaux de contrôleurs: "européens" puis en deuxième salve le "Ministère des Finances", ou dans l'autre sens. Simplifions donc, dans l'intérêt de tous.
Signaler ce contenu comme inapproprié

vitijob.com, emploi vigne et vin
Côte-d'Or - CDI SCEA DOMAINE GEORGES MUGNERET-GIBOURG
Aisne - CDI CHAMBRE D'AGRICULTURE DE L'AISNE
Côte-d'Or / Doubs / Jura ... - CDI VIDAL ASSOCIATES
Rhône / Gironde - CDI SCEA CHATEAU DE PIZAY
Gironde - CDI SCA Les Vignerons de Berticot Graman
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé