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oncurrence oblige, le Sima se déplace en fin d’années paires ! Le prochain aura lieu du 8 au 12 novembre 2020. Frédéric Martin, le président d’Axema, syndicat des constructeurs du machinisme agricole, l’a annoncé ce jeudi 4 avril 2019. Lors de la Biennale du syndicat, il a expliqué ce changement par une concurrence trop forte avec le N°1 mondial, le salon allemand Agritechnica, qui se déroule actuellement 8 mois après le Sima. Il l’explique aussi par la période « qui ne correspond plus au cycle d’achat des agriculteurs ». Le prochain Sima chevauchera donc un autre poids lourd des salons internationaux : le salon Eima, qui se tiendra du 11 au 15 novembre 2020 à Bologne, en Italie. Pour le coup, Eima est un salon plus multifilières. Les matériels, lancements et innovations pour la vigne y sont nombreux. Il présente une très grande diversité de matériels et de marques, surtout italiennes, sur une vingtaine de halls dont 5 à plusieurs niveaux. L’an dernier, 300 000 visiteurs se sont déplacés, contre 230 000 cette année au Sima. Dans un communiqué publié vendredi 5 avril, l'organisation d'Eima juge sévèrement ce changement de dates du Sima et le qualifie "d'hostile et nuisible".
Deux semaines après le Sima et Eima, du 1er au 3 décembre 2020, ce sera au tour du salon international Vinitech-Sifel d’entrer en piste. Le défi de différentiation sera de taille, même s’il s’agit d’un plus petit salon – 45 000 visiteurs en 2018 –, qui plus est spécialisé, et qu’il succédait déjà à Eima. Mais les organisateurs ont de l’ambition et compteront peut-être bien exploiter le nouveau potentiel du parc expo de Bordeaux, notamment le nouveau hall 2 actuellement en finition. Pour l’heure, Vinitech développe un second évènement, cette fois plutôt « B to B » et valorisant la région Nouvelle Aquitaine. Il s’agit du Vinitech Innovation Tour, qui se déroulera du 12 au 16 juin 2019, à Tbilissi, en Géorgie. Toutefois, pour rester dans la course, le salon Bordelais devra certainement veiller à ne pas trop porter le curseur sur le business régional. Fin 2020, les viticulteurs devront faire un choix.
