evant, normalement, être opérationnel le 29 mars prochain, le Brexit reste toujours aussi flou dans ses conséquences concrètes pour les flux de marchandises européennes en général, et le commerce du vin en particulier. Alors que les négociations entre Londres et Bruxelles semblent suspendues, le gouvernement anglais vient de signer une série « d’accords de reconnaissance mutuelle sur l’évaluation de la conformité » : notamment avec l’Australie, le Chili, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande… S’il ne s’agit pas d’accords de libre-échange, ces traités permettent aux signataires de maintenir leurs échanges commerciaux sans ruptures, et surtout sans lourdeurs administratives supplémentaires. Ce qui ne sera, a priori, pas le cas pour les vins européens (cliquer ici pour en savoir plus)
Ces accords ont également des volets réglementaires. Concernant les vins australiens, le Royaume-Uni précise ainsi dans un communiqué que « l’accord couvre également les techniques de vinification, d’étiquetage et de certification ». En permettant aux échanges de conserver leur fluidité, ces traités permettront également d’éviter des frais supplémentaires d’analyse et de traitements. Suite à la signature avec le Chili, un porte-parole de l’Association Britannique du Commerce de Vins et Spiritueux (WSTA) estime ainsi que « le texte évite des droits douanes inutiles, ce qui permettra aux clients d’économiser de l’argent ».
Si d’autres négociations sont en cours avec d’autres pays, ces accords doivent servir de bases à de futures discussions, notamment pour des accords de libre-échange.