’est du bout des lèvres que les opérateurs confient leurs interrogations sur les orientations de marché pour les prochains mois. L’avenir s’assombrit mais personne n’ose en parler librement. S’obliger à rester optimiste pour ne pas amplifier la morosité sous-jacente, tel est le parti pris par de nombreux opérateurs. Les prix de Bordeaux flanchent et ce n’est jamais bon signe pour les autres régions. De manière globale, les transactions sont plutôt molles. De surcroît, l’exportation, poumon de l’économie viticole, promet une bataille avec des vents contraires rarement vécus : flou sur le Brexit, relations commerciales avec les Etats-Unis qui peuvent brusquement être modifiées du tout ou tout… Et la Chine qui s’amourache de plus en plus des vins australiens et chiliens. Il est sans doute temps de déployer les innovations que la France garde dans ses tiroirs : vins de France, vins blancs minéraux, vins effervescents, amplification du commerce avec les nouveaux pays consommateurs de vin… Les ressources sont là et prêtes à contribuer à la force de l’origine France.
Vents contraires
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 15 février 2019
C
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remy
Le 18 février 2019 à 15:03:23
Oui les prix!. arrêter de faire pleurer c'est du marketing de grand père. Notre corporation à besoin d'un coup de jeune et vitisphère aussi c'est du niveau bobo urbanisé. Toute la filière doit être revue avec son logiciel. à quand les cépages résistants plantés depuis 20 ans chez nos voisins?. La Farnce a besoin de 12ans plus la plantation etc... en en boira dans 20 ans!. à quand une pédagogie expliquant au consommateure que le "bio" n'est pas synonyme de santé. L'amanite phaloïde est 100% naturelle et ... mortelle!. A quand une explication de c'e qu'est le respect d'un cahier de charge technique c'est tout. Regardez les rayons "bio" des supermarchés. A quand le biodynamique industriel?. réveillez-vous chers médias. A quand le juste prix pour les petits agris et vignerons. A quand un étiquetage qui permet de faire la différence entre qui font leur vins avec leurs raisins et qui le vendent. Autrement dit qui affichent le négoce où le consommateur ne sait plus d'où vient le raisin, vin etc...???. Alors vitisphère, la vigne etc... quand allez vous faire votre travail?. Tiens on dirait que je suis censuré?.
Oui les prix!. arrêter de faire pleurer c'est du marketing de grand père. Notre corporation à besoin d'un coup de jeune et vitisphère aussi c'est du niveau bobo urbanisé. Toute la filière doit être revue avec son logiciel. à quand les cépages résistants plantés depuis 20 ans chez nos voisins?. La Farnce a besoin de 12ans plus la plantation etc... en en boira dans 20 ans!. à quand une pédagogie expliquant au consommateure que le "bio" n'est pas synonyme de santé. L'amanite phaloïde est 100% naturelle et ... mortelle!. A quand une explication de c'e qu'est le respect d'un cahier de charge technique c'est tout. Regardez les rayons "bio" des supermarchés. A quand le biodynamique industriel?. réveillez-vous chers médias. A quand le juste prix pour les petits agris et vignerons. A quand un étiquetage qui permet de faire la différence entre qui font leur vins avec leurs raisins et qui le vendent. Autrement dit qui affichent le négoce où le consommateur ne sait plus d'où vient le raisin, vin etc...???. Alors vitisphère, la vigne etc... quand allez vous faire votre travail?. Tiens on dirait que je suis censuré?.
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Fournier-Sicre
Le 17 février 2019 à 08:46:19
Les vins australiens Chiliens et géorgiens sont exonérés de taxe en Chine Notre handicap plus de 45%
Les vins australiens Chiliens et géorgiens sont exonérés de taxe en Chine Notre handicap plus de 45%
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soles
Le 15 février 2019 à 18:27:29
Et si les viticulteurs prenaient conscience de tout l'argent qu'ils dépenses dans les intrants alors que une société Française de surcroit leur propose de diminuer le budget phytos de 50% avec des résultats certain à la clef, peut etre que leur plan comptable serait meilleur, donc davantage de bénéfices. Mais non les fournisseurs de phytos les endorment. je suis certain que cette réponse ne sera jamais publiée. Trop de choses empechent les exploitants d'avancer
Et si les viticulteurs prenaient conscience de tout l'argent qu'ils dépenses dans les intrants alors que une société Française de surcroit leur propose de diminuer le budget phytos de 50% avec des résultats certain à la clef, peut etre que leur plan comptable serait meilleur, donc davantage de bénéfices. Mais non les fournisseurs de phytos les endorment. je suis certain que cette réponse ne sera jamais publiée. Trop de choses empechent les exploitants d'avancer
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Julien
Le 15 février 2019 à 17:34:06
Que je comprends les Chinois ! Quand je suis chez eux (souvent) je bois des pinots noirs chinois, du Wuwei, e.g. Mogao (à tomber !) ou.... des Chiliens, bien faits, sains. Les vins français y sont hors de prix, des vins ratés presque toujours, qui seraient invendables en France. Il semble que nous y écoulions les millésimes très difficiles, nos vins de Bretts et autres horreurs. Continuons à nous moquer des Chinois; c'est eux qui auront le dernier mot.
Que je comprends les Chinois ! Quand je suis chez eux (souvent) je bois des pinots noirs chinois, du Wuwei, e.g. Mogao (à tomber !) ou.... des Chiliens, bien faits, sains. Les vins français y sont hors de prix, des vins ratés presque toujours, qui seraient invendables en France. Il semble que nous y écoulions les millésimes très difficiles, nos vins de Bretts et autres horreurs. Continuons à nous moquer des Chinois; c'est eux qui auront le dernier mot.
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