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La bio est devenue mainstream

Par Marion Sepeau Ivaldi Le 01 février 2019
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La bio est devenue mainstream
L

a couverture du magazine Terre de Vin n’aura échappé à personne. Gérard Bertrand, joues peintes aux couleurs tricolores, pose en parangon de la bio ou plutôt en chef de tribu. La photo impose le négociant comme le capitaine de la viticulture biologique, une viticulture adulée par les médias, plébiscitée par les consommateurs. Il est vrai qu’il est l’un de ceux qui a fait rentrer les vins bios en GMS, un de ceux qui a permis qu’un rayon vin ne se conçoive plus sans vin bio.

Le choix du négociant pour incarner cette réussite révèle une réalité : le vin bio est devenu un produit mainstream. La demande explose, les conversions repartent nettement à la hausse (représentant 22 % du vignoble bio en 2017). Le bio change d’échelle. Ses perspectives sont plus que dynamiques. Ce qui n’est pas sans provoquer des questions. Sur Millésime Bio, les exposants s’étonnent de la poussée de la demande en vins biodynamiques. Comme si la bio, atteignant ce palier du mainstream, n’était plus assez authentique. On s’inquiète aussi de l’avenir réglementaire avec, en Europe, des velléités pour assouplir les règles de production au motif d’augmenter la production. De quoi inévitablement faire grincer des dents. On s’offusque : l'âme et l’authenticité de la bio ne sont pas dans l’industrialisation, dans les volumes, dans la déshumanisation. Bref, si chacun acclame la victoire des vins bios, beaucoup hésite sur la tactique à tenir pour les prochaines années. Evangélisatrice de la bio, la couverture de Terre de Vin y donne un avis en placardant le "coach" Gérard Bertrand habillé d’un T-shirt « be the change ». Un prêche pour que chacun apporte sa contribution au développement de la bio mais qui peut aussi se comprendre comme un appel à lever un certain dogme sur la bio, à changer son regard. A accepter en somme que la bio soit devenue mainstream.

 

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Tous les commentaires (5)
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Jean-Luc Schilling Le 05 février 2019 à 12:33:34
Comme je l'explique en racontant la saga de Pontet-Canet dans mon "Eloge immodéré du vin de Bordeaux" (éditions Philippe Rey), le bio demande éthique et engagement de long terme. La biodynamie, qui relève d'une démarche différente et supérieure par rapport au bio, exige de surcroît une vigilance de tous les instants, une prise de risques, des rendements moindres et un investissement financier qui ne sont pas à la portée de tous. Quelle que soit la démarche, l'amateur, de moins en moins naïf, réclame de l'authenticité. Le seul opportunisme commercial ne dure qu'un moment. Enfin, rappelons que le bio, ce n'est pas toujours bon. La viticulture biologique et biodynamique n'est pas une garantie pour produire du bon vin. Beaucoup de crus magnifiques, dont des plus grands, sont issus d'une viticulture raisonnée. Bien bacchiquement à tous. Jean-Luc Schilling
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CRESPY Le 01 février 2019 à 17:40:21
Pourquoi s'étonner de l'engouement autour de la biodynamie ? Que je sache, le vin nécessite toujours autant de pesticides, les additifs ne sont pas non plus en reste, même en bio, et rien n'est sur la bouteille. Tant que l'opacité prédominera, les gens réclameront de la transparence, et chercheront de l'authenticité là où ils pensent la trouver.
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heon Jacques Le 01 février 2019 à 17:24:16
La demande en bio de la part des consosomateurs est tres forte mais comment etre vraiment bio dans une annee comme 2018 ou les maladies de la vigne ont été partout même dans le languedoc Pour moi le bio represente deja le passe pour laisser place aux cepages résistants qui eux n´ont pas beoin d´áutants de traitements au cuivre qui reste dans le sol Il y a une autre Voie possible !! Jacques Heon Fondateur de la Sociéte jacques`weindepot
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stephane83 Le 01 février 2019 à 17:06:09
Bonjour cher monsieur vous ne parlez pas non plus des vignerons bio qui on fait +20% et qui s'en sont mieux sortis que des conventionnels.
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mareschal Le 01 février 2019 à 15:35:58
On oublie les catastrophe de 2018 où 50% de ceux qui sont restés en Bio ont succombé à l'attaque précoces du Mildiou, j'en connais qui ont perdu 90% de leur récolte. Alors dans ce cas autant doubler les prix de vente pour avoir de la trésorerie d'avance.Le consommateur paiera?Gerard Bertrand connait son marketing , mais où est la tradition et qu'en pensent les bordelais
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