e fonctionnement de la nouvelle Kylix, lancée depuis début novembre 2018, est plutôt simple : un peu à l'image de la Sodastream pour fabriquer de l'eau gazeuse, l'utilisateur installe la bouteille et fixe son goulot dans l'emplacement prévu à cet effet. Puis, par simple pression d'un bouton, la machine fait le vide d'air et y injecte au choix, soit de l'azote, soit du CO2, selon si l'on a du vin ou du champagne, puis ferme le flacon au moyen d'un bouchon liège. Il ne reste plus alors qu'à retirer la bouteille de son emplacement. Un vin contenu dans une bouteille ainsi rebouchée se conserve pendant « plus d'un mois », un champagne pendant « deux à trois semaines », assure Hervé Mao, son concepteur.
Le bouchon a été conçu de façon à ce que ses dimensions s'adaptent à tous les formats de cols de bouteilles de vins et de champagnes. Sa forme et son enfoncement, à hauteur de moitié, lui permettent ensuite d'être extrait facilement à la main par l'utilisateur, lorsqu'il désire ré-ouvrir la bouteille.
Hervé Mao présente cette nouveauté comme une nouvelle alternative aux actuels distributeurs de vins au verre, notamment pour les cavistes et cafés-bars-restaurants.
Avec ces derniers, le nombre de bouteilles ouvertes en même temps reste limité à la capacité de l'équipement ; avec Kylix, «on ouvre ce que l'on veut, quand on veut, sans perdre les bouteilles », explique t'il. De leur côté, les distributeurs permettent de doser précisément les quantités de vins servis, ce que ne permet pas la machine...


Celle-ci intéresse donc particulièrement les « petits » établissements, qui seront dorénavant plus enclins à proposer des vins au verre grâce à ce système. « Je l'ai présentée au salon Equip'Hôtel la semaine dernière, elle a rencontré un vif succès », indique Hervé Mao. Mais elle pourra aussi être utile pour les vignerons qui sont parfois réticents à entamer certaines cuvées pour une seule dégustation, par peur de devoir la jeter ensuite.