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Oenocar, le site de covoiturage du vin
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Oenocar, le site de covoiturage du vin

Profiter du trajet d’amateurs de vins dans les propriétés pour se faire livrer, c’est le concept lancé par Oenocar.
Par Colette Goinère Le 01 novembre 2018
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Oenocar, le site de covoiturage du vin
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n connait Blablacar,  voici Oenocar, une plateforme en ligne qui propose à des particuliers de faire du covoiturage pour le vin. Le principe ? Développer la vente directe de vins à la propriété en s’appuyant sur des automobilistes qui acceptent de transporter et de rapporter des bouteilles  pour des consommateurs qui sont sur leurs trajets.

C’est en juin 2018 que Daniela Da Silva, qui exerce depuis vingt  ans dans la filière viticole et Nicolas Vallet ingénieur télécom, créent leur  start up sur la technopole de Montesquieu en Gironde. « Le vigneron inscrit ses produits en ligne avec fiche technique du vin, prix, présentation de sa propriété. L’oenoconducteur indique sur le site ses trajets et les dates. Le consommateur passe commande, paye en ligne et se fait livrer  par l’oenoconducteur. Cette plateforme permet de limiter les intermédiaires entre producteurs et consommateurs  ainsi que les coûts de transports pour de faibles quantités transportées » explique Daniela Da Silva. La marchandise est suivie. Un identifiant codé est demandé pour retirer la marchandise et lorsqu’elle est livrée. Oenocar se rémunère 0,90€ la bouteille auprès de l’amateur de vin qui passe commande. L’oenoconducteur est récompensé  par le vigneron qui lui offre une bouteille pour dix bouteilles transportées.

En recrutement d'oenoconducteur

A ce jour, 57 vignerons des régions de Bordeaux, de Loire atlantique, du sud de la  France et de la Bourgogne, ainsi qu’une centaine d’oenoconducteurs  se sont inscrits sur le site. Le panier moyen tourne autour de 60 €, soit six bouteilles à 10€.  Daniela Da Silva a fait les comptes : 200 trajets récurrents sont effectués sur tout le territoire. Reste que pour atteindre un vrai régime de croisière, il faudrait  monter à 2000 oenoconducteurs. Pour se faire connaitre, une campagne commerciale et marketing va être lancée d’ici la fin de l’année. De même Oenocar va participer le 23 novembre prochain au salon Vinocamp à Angers et le 15 décembre à ViniBio à Paris. D’autres projets sont dans les tuyaux : capter les cavistes et restaurants. Ces derniers devraient apprécier le service. Coté cavistes rien n’est moins sûr. « Nous sommes perçus comme des concurrents "  lâche Daniela Da Silva.

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craoux Le 02 novembre 2018 à 10:07:11
Avec Blablacar, on peut encore se dire qu'on a fait évoluer la manière de faire du "stop". L'assurance du conducteur couvre la prise en charge à bord de tiers et si les "tiers" ont accepté le principe de mutualiser le coût du voyage, pourquoi pas ! Mais là, avec Oenocar, il y a une forme de rémunération explicite des protagonistes. Donc, on est dans une relation commerciale ... et du coup, il faudrait poser clairement la question de l'assurance liée à ce "business" non déclaré ! En cas de casse, de vol, quelle assurance serait actionnée ? ... il serait inacceptable à mon point de vue que les éventuels risques inhérents à ce business quasi informel relèvent du champ des assurances personnelles classiques (responsabilité civile) des protagonistes : je réfute toute possibilité d'une confusion possible par la mutualisation opaque du risque "commercial" pris au titre de ce "business" car je refuse l'idée que les primes pourraient être impactées par ce business. La question d'une assurance spécifique devrait être posée.
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