A faire en 2019

Tous les chenins mènent en Loire

n cépage d’avenir le chenin ? A en croire la dernière étude Sopexa sur les tendances du vin à horizon 2020, il figure parmi les cépages qui vont percer, tout particulièrement aux Etats-Unis. De quoi ajouter de l’eau au moulin de producteurs ligériens, notamment angevins, qui se battent pour donner au chenin une place équivalente à celle du chardonnay ou du sauvignon en France, et dans le Monde.

Ouvrir de nouvelles perspectives

Parmi ces défenseurs acharnés, deux Angevins, Evelyne de Pontbriand, vigneronne à Savennières et Patrick Baudouin (Chaudefonds-sur-Layon) ont co-fondé l’Académie du chenin en 2017. “Cette Académie est née de la volonté de créer et de faire vivre une communauté autour du chenin après différentes rencontres qu’on a pu organiser ici ou là, en particulier avec des producteurs sud-africains”, raconte la viticultrice.

Et c’est à l’initiative de cette association qu’est née la volonté de créer un congrès international du chenin qui se tiendra en Anjou du 1er au 3 juillet 2019 (https://www.cbic2019.com/). Outre l’Académie, Interloire, les Fédérations viticoles d’Anjou-Saumur et de Touraine, les producteurs de chenin d’Afrique du Sud, l’université de Stellenbosch, et Destination Angers (bras armé du tourisme d’affaires de l’agglomération angevine) sont aussi co-organisateurs de la manifestation.

Une ambition scientifique

Au programme : des conférences chaque matin, qui aborderont des thématiques variées avec l’objectif de “placer le chenin face aux enjeux du 21ème siècle”. On parlera ampélographie, histoire, climat, paysages, pratiques viti-oeno, marchés, œnotourisme, culture… “C’est un congrès avec une vraie ambition scientifique”, insiste Jean-Martin Dutour, président d’Interloire. Les après-midis seront agrémentés de visites chez des opérateurs. Sans oublier évidemment, de nombreuses dégustations sur toutes les facettes du chenin : des vins à bulles aux liquoreux les plus concentrés.

A noter que cette première édition devrait en appeler d’autres. Le projet est de dupliquer l’exercice en 2021 en Afrique du Sud.