part le bio, les consommateurs ne connaissent que très peu les labels environnementaux, conclut une étude menée par Verallia. C’est presque devenu une lapalissade de le dire ! Et pourtant, ce constat tiré depuis des années et des années ne fait pas avancer les choses. On observe, on commente, on dit y a qu’à, faut qu’on… Et puis, tous ces rêves de grande communication font pschitt ! Terra Vitis n’évoque toujours rien pour le consommateur, les Vignerons indépendants peinent à obtenir des crédits pour communiquer sur la HVE. Quant à expliquer que certaines AOC font de l’environnement mais pas toutes : c’est un grand défi remisé au fin fond de la pile « à traiter »…
Bref, en matière de communication environnementale, la filière vin s’apparente plutôt au grand colosse immobile. Heureusement, il y a ce bon vieux bouche-à-oreille : 62 % des consommateurs de vins responsables ont été initiés par un tiers, nous dit l’étude. Les consommateurs et les cavistes se refilent entre eux les informations sans que l’on ne sache si elles sont correctes.C'est le danger du bouche-à-oreille. On pense notamment à cette information relayée cette semaine par nos confrères de Terre-net. Opéré à l’hôpital, un éleveur a eu la surprise de découvrir que sa chirurgienne était persuadée que les vaches françaises étaient élevées aux hormones et aux antibiotiques. Voilà qu’illustre peut-être abruptement l’effet secondaire du bouche-à-oreille.
Pendant ce temps-là, le CIVB s’est laissé aller à un happening écolo. Une initiative artistique qui permet de passer des messages et qui, espérons-le, fera des émules.