C’est un travail unique en France dans le monde agricole. La filière vin est la seule à se lancer dans la définition d’un panier d’indicateurs économiques » se satisfait Michel Carrère, négociant du Sud-Ouest et président du groupe de travail dédié. Lancé sous l’égide du Comité national des interprofessions viticoles (Cniv), ce groupe de travail est constitué d’une quinzaine d’experts issus de toutes les familles de la production et du négoce ainsi que des interprofessions. Leur mission ? Trouver et définir les indicateurs les plus pertinents qui permettront de suivre d’année en année l’évolution de la valeur ajoutée aux différents maillons de la chaîne de production et de distribution. Cette réflexion s'inscrit dans le plan de la filière vitivinicole rédigé dans le cadre des Etat généraux de l'aiimentation.
« L’objectif est de pouvoir observer s’il a création de valeur, destruction de valeur ou maintien » explique Michel Carrère. La réflexion promet donc d’être complexe car, si « les données existent, il faut trouver les bons ratios, comment ils sont suivis et utilisés. Il faut aussi intégrer les spécificités régionales tout en parvenant à parler de la même chose d’une région à l’autre ». Si un premier rendu est attendu pour la mi-novembre, Michel Carrere prévient que ce travail nécessitera du temps. Au moins un an.