e cherchez pas d’anagrammes entre Labruyère développement et industrie (LDI) et le Groupe Raphaël Michel : il n’y en a pas. C’est toutefois sous le nom d’Anagram (ndlr : la raison du choix de ce nom sera précisée ultérieurement par LDI) que les activités vrac de Raphaël Michel vont renaître de leurs cendres. Le tribunal de commerce de Montpellier a en effet validé, le 13 août, la reprise des activités du groupe par LDI qui a à son actif le redressement opérationnel de plusieurs PME françaises telles que Mathon (site d’e-commerce d’ustensiles de cuisine) ou le groupe Mathilde Créations / Blanc d’Ivoire (décoration d’intérieur). Pour réaliser cette opération, les actifs de Raphaël Michel (sociétés et domaines situés en France et au Chili) ont été apportés à la société de négoce Dolia, filiale de la société Raphaël Michel. Dolia prend donc le nom d'Anagram. Le montant de la reprise n'est pas encore connu et LDI ne souhaite pas l'évoquer pour le moment.
LDI fonde de fortes ambitions pour Anagram, lui posant pour objectif de traiter plus de 400 000 hl d’ici trois ans et ainsi de retrouver une position de leader européen d’assemblage de vins en vrac. De quoi sans doute donner des perspectives et de l’optimismes aux créanciers du groupe Raphaël Michel. C’est avec leur soutien et celui des fournisseurs que la reprise décidée par le tribunal de commerce de Montpellier a pu voir le jour, tient à souligner LDI. La holding annonce que l’opération « devrait permettre aux créanciers de bénéficier d’un remboursement intégral de leurs créances », indique un communiqué. Ce remboursement se fera sur une période de 2,5 ans. Des détails sur le mécanisme de remboursement devraient révélés dans quelques semaines par LDI.