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Les vendanges françaises vont employer 14 000 saisonniers espagnols
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Millésime 2018
Les vendanges françaises vont employer 14 000 saisonniers espagnols

Avec un salaire minimum 50 % plus élevé de l’autre côté des Pyrénées et des pratiques patronales plus respectueuses du salarié, les vendangeurs espagnols sont 90 % à revenir d’une année sur l’autre.
Par Alexandre Abellan Le 10 août 2018
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our la prochaine récolte, 14 000 saisonniers espagnols viendront vendanger le vignoble français selon les estimations de la fédération agricole de l’Union Générale des Travailleurs (UGT FICA). Soit un millier de saisonniers de moins qu’en 2017 souligne le syndicat, qui prend en compte le rebond de l’économie espagnole, ainsi que les baisses de production liées aux orages de grêle qui ont touché les vignobles proches de l’Espagne (Bordeaux, Landes et Pyrénées-Orientales).

En moyenne, les saisonniers espagnols restent en France entre 20 et 25 jours pour les vendanges. Mais certains s’organisent pour former des groupes nomades, récoltant d’abord un vignoble précoce puis rejoignant une zone plus tardive, ce qui porte leur séjour entre 40 et 50 jours. Il faut dire que « les travailleurs saisonniers espagnols sont appâtés par le salaire et les conditions de travail que l’on rencontre en France » note l’UGT FICA. Si le salaire minimum horaire est fixé à 9,88 euros en France, il est de 6,54 € en Espagne. Et ce sans compter la majoration des heures supplémentaires : +25 % au-delà des 35 heures hebdomadaires et +50 % après 43 heures souligne le syndicat ibérique.

Mise en garde

Face à ces conditions salariales, 90 % des vendangeurs espagnols indiquent être satisfaits par les conditions de travail et souhaitent récolter à nouveau en France annonce l’UGT FICA. Qui met en garde les nouveaux venus en leur déconseillant le recours à un intermédiaire espagnol de type Entreprises de Travail Temporaire (ETT). Le syndicat conseillant de prendre un contrat direct avec le domaine viticole français, afin d’éviter les risques d’abus et de fraudes, des entremetteurs peu scrupuleux prenant des frais indus de mise en contact ou de transports.

Mais le principal regret de l’UGT FICA concerne le manque de dignité du secteur agricole espagnol : « les mauvaises conditions que l’on y trouve sont dues au non-respect des conventions collectives, aux heures non-déclarées et à la prolifération des contrats par ETT. »

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