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Le nouveau co-président en campagne pour le cuivre
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Anev
Le nouveau co-président en campagne pour le cuivre

L’association nationale des élus de la vigne et du vin (Anev) se relance avec deux nouveaux co-présidents à sa tête. Premier dossier : la défense du cuivre.
Par Bertrand Collard Le 30 mai 2018
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Le nouveau co-président en campagne pour le cuivre
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raîchement élu co-président de l’Anev (association nationale des élus de la vigne et du vin), Philippe Huppé veut relancer cette association de parlementaires et de communes viticoles. Son sujet le plus chaud : le cuivre. L’Anev s’apprête à écrire au Premier ministre pour lui demander le maintien du plafond maximum de 6 kg/ha/an lissés sur cinq ans et que la France prenne position sur ce sujet.

Arbitrage à Matignon

C’est en effet Edouard Philippe qui a pris le dossier en mains devant l’incapacité des ministères de l’agriculture et de l’environnement à s’entendre.

« 4 kg/ha/an, ce n’est pas assez, explique Philippe Huppé député de la 5ème circonscription de l’Hérault, la plus grande circonscription viticole de ce département. Nous allons défendre les 6 kg/ha/an. Mais nous sommes ouverts à la discussion. Nous défendrons le lissage plus que les 6 kg. Sur le lissage, nous ne céderons pas. »

L’élu a donné ces explications lors de sa prise de fonction de 29 mai à la questure de l’Assemblée nationale. Un événement auquel l’autre vice-présidente, la sénatrice de Gironde Nathalie Delattre, n’a pas pu assister visitant les exploitations touchées par la grêle du 26 mai.

Tous les ans il grêle

Lors de son discours Philippe Huppé est revenu sur cette catastrophe. « On constate un changement climatique. Tous les ans, il grêle, il y a de la sécheresse, souvent sur les mêmes territoires. Il faut penser à des protections pour les viticulteurs. Ne pas payer la taxe sur le foncier non bâti, ce n’est pas une réponse pour quelqu’un qui a subi la grêle. Il faut trouver des procédés plus pérennes » Comme l’épargne de précaution à laquelle « il faudra penser », a-t-il précisé en réponse à une question.

Autre sujet au programme de l’Anev : travailler à une charte de bon voisinage pour apaiser les relations avec les nouveaux ruraux « qui n’ont pas l’habitude des traitements ».

Philippe Huppé explique son refus de voter l'interdiction du glyphosate

« J’ai refusé de voter l’interdiction du glyphosate sous trois ans car ç’aurait été définitif. Sur ce sujet, il faut se donner un peu d’air. Je suis de Cabrières, un secteur très caillouteux. Les vignerons me disent qu’ils cassent trop de matériel avec le travail du sol. Il leur faut un autre produit. La promesse a été faite de sortir des phytos. Elle sera tenue quand il y aura une réponse. On ne va pas reprendre la pioche », explique Philippe Huppé.

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Fran?ois Pouizin Le 03 juin 2018 à 07:41:04
Le retrait du glyphosate à trois ans était ingérable. Mais la demande crée l’offre. Pourquoi ne pas la programmer à 10 ans ? Le temps pour les industriels de développer des outils de travail du sol efficace et adaptable à toute les situations, coteaux, terre fertile, caillouteuse, etc... La France pourrait devenir leader dans ces technologies. Mais il n’y aura des budgets recherche et développement que si il y a un futur marché assuré. Trouver une autre molécule ne ferait que repousser le problème. Les premières victimes de l’utilisation des herbicides sont les agriculteurs. Le coût sociétal n’est jamais pris en compte. Je suis en AB, la moitié de mon exploitation est en garrigues caillouteuses, c’est vrai que ce n’est pas toujours facile, surtout au prix de vente des Côtes du Rhône générique. Mais quelle belle image pour la France si elle devenait le premier pays sans désherbant !
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