oup de poing, la grève de la faim de trois candidats à la relance d’une viticulture francilienne n'aura pas duré une semaine, mais a réussi à faire polémique. À défaut de provoquer un consensus. Interrogés ce début avril, 69 lecteurs dressent un bilan mitigé de cette action. Ils estiment majoritairement que le procédé « va trop loin » (41 %). Mais même placé sous de mauvais auspices, un tiers des répondants souligne que « le débat ne fait que commencer » (29 %). Et 22 % estiment qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour faire exister le débat face au vignoble de Champagne, qui pèse pour ne pas voir se développer à ses portes un vignoble qui pourrait le parasiter.
Pourtant moins de 6 % des sondés croient dans les chances de réussite de cette grève de la faim. La moitié des répondants (52 %) estime que la Champagne bloquera le projet, tandis que 43 % laissent une chance à la libéralisation des plantations dans le Soisonnais.
Alors qu'en France les demandes d’autorisation de plantation restent supérieures aux contingents disponibles, il n’y a globalement pas de frustration parmi les sondés. 53 % des répondants considèrent que les décisions prises collégialement par les vignerons et négociants doivent être respectées.