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La bonne nouvelle est qu'un viticulteur doit être libéré ce soir, aux alentours de 20 heures" annonce Jérome Despey, président de la Chambre d'agriculture de l'Hérault. Reste les six autres viticulteurs qui devraient être déférés au Palais de Justice, le 17 janvier au terme de leur garde-à-vue (6 heures du matin).
Le motif de la procédure engagée contre deux viticulteurs gardois et cinq héraultais le 16 janvier, reste toujours un mystère pour les viticulteurs, rien n'a filtré de la justice. Mais l'on sait qu'une trentaine d'affaires sont instruites dans le cadre des actions contre les importations espagnoles de vins qui ont eu lieu en 2016 et 2017. Le procureur doit apporter des précisions sur l'affaire le 17 janvier.
La procédure a beaucoup de mal à passer dans les rangs de la viticulture. En effet, les procédures pour fraudes sur les vins n'ont pas encore abouties. "D'après le préfet que j'ai rencontré ce jour avec Boris Calmette, Guilhem Vigroux et Nicolas Boudon, deux entreprises ont été entendues le 16 janvier sur l'affaire de francisation des vins. Il y aurait eu également des arrestations" indique Jérôme Despey. "Mais nous n'avons aucune confirmation. Nous ne savons pas qui sont ces entreprises, quelles sont les personnes entendues" précise d'emblée le président. Ce dernier, se tenant devant l'hôtel de Police de Montpellier à 20 h ce 16 janvier, décrit une situation toujours tendue et compliquée. "J'appelle de mes voeux la fin de la garde-à-vue et qu'il y ait un apaisement le plus vite possible !"
