es affrontements ont eu lieu entre les forces de police et les manifestants ce 16 janvier devant la préfecture de police de Montpellier. Les manifestants ont mis le feu à un carton de bag-in-box vide. Les forces de l’ordre ont alors voulu écarter les manifestants qui ont refusé. La tension étant vive, ce refus a provoqué des violences et l’usage de gaz lacrymogènes. Quatre agriculteurs ont été hospitalisés, dont deux souffrent de brûlure au second degré. « Les deux autres ont reçu des coups de CRS mais nous ne savons pas quelles sont leurs lésions » témoigne Delphine Fernandez, du syndicat des Jeunes Agriculteurs du Gard.
Si la tension est forte, c’est que les agriculteurs n’ont toujours pas d’explication sur les raisons de la garde-à-vue des sept viticulteurs. « Nous savons que deux d’entres eux sont assistés d'un avocat. Pour les six autres, nous n’avons pas de nouvelles » poursuit Delphine Fernandez, précisant que les syndicats ont fait appel à un avocat pour les représenter. Par ailleurs, 22 auditions libres d'agriculteurs et de viticulteurs sont en cours à Béziers et Agde dans le cadre de l'affaire.
Jérôme Despey, président de la Chambre d'agriculture de l'Hérault et Boris Calmette, président de la CCVF, ont été reçus dans l'après-midi par le Préfet de l'Hérault. Pour l'instant, Vitisphere est en attente de plus amples informations concernant l'entrevue.