i-juillet, le ministère de l’Agriculture estimait la récolte à 37,6 millions d’hl. Fin août, il ne prévoyait plus que 37,2 millions d’hl. Jérôme Despey, président du conseil des vins de FranceAgriMer avait malheureusement bien anticipé une récolte "exceptionnellement basse à cause du gel de printemps et de la sécheresse de l'été. Je crains qu'elle ne soit inférieure à 37 millions d'hl".
Selon les dernières estimations d’agreste, établies au 1er octobre, et alors que partout les vendanges touchent à leur fin, la France ne devrait finalement produire que 36,9 millions d’hectolitres en 2017. C’est 19% de moins que l’an passé et 18% inférieur à la moyenne des cinq dernières années. La persistance de la sécheresse dans le Sud-Est, le Languedoc, la Corse et le Beaujolais a accentué la déshydratation des raisins, pesant encore sur les volumes.
Les conditions météorologiques de fin de saison ont été plus favorables à Bordeaux, mais les vendanges restent néanmoins inférieures de 45% à la récolte de 2016, avec 3,7 millions d’hectolitres. Le Languedoc-Roussillon et le Sud-Est voient respectivement leur récolte chuter de 16% (10,3 millions d’hl) et 22% (4,5 millions d’hl). Seuls deux vignobles ont davantage vendangé que l’an passé : Le Val de Loire (+8%) et le Beaujolais (+4%).
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