epuis le mois d’avril, le CIVB (Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux) a mis en ligne sur son intranet un observatoire de la confusion sexuelle. Cet outil complète ceux que l’interprofession a développé via le SIG (système d’information géographique) du vin de Bordeaux.
Sur cet observatoire de la confusion sexuelle, les viticulteurs déclarent les parcelles sur lesquelles ils appliquent ce moyen de lutte contre les vers de la grappe. De même ceux qui souhaitent mettre en place la technique sont invités à se signaler. L’outil est ouvert aux distributeurs, aux techniciens viticoles et à tous ceux concernés par la mise en place de la technique. Cela leur facilite donc la tâche pour fédérer les viticulteurs et créer des îlots suffisamment grands (au moins 10 ha), condition indispensable pour que la technique soit efficace.
Mais cet outil a un autre objectif : tester la faisabilité d’un observatoire participatif entre toutes les parties prenantes de la viticulture (viticulteurs, distributeurs, techniciens…). En effet, la mise en place d’un observatoire de la viticulture au niveau national est l’une des ambitions du plan national dépérissement du vignoble « Le but est de tester localement le concept pour ensuite le décliner au niveau national », explique Muriel Barthe, la directrice technique du CIVB.