ur le premier semestre 2017, la Chine a importé 2,6 millions hectolitres de vins, pour un chiffre d’affaires de 1,24 milliard de dollars (soit 1,05 milliard d’euros). Soit des hausses de 14 % en volume et de 5 % en valeur, selon les dernières données des douanes chinoises, rapportées par le site WinesInfo. Le marché chinois continue de se résumer aux bouteilles de vins tranquilles, qui pèsent pour 97 % des expéditions en volume et 92 % de leur valeur. La France reste de loin le premier fournisseur de vin du marché chinois, tant en valeur qu’en volume, pesant pour 40 % des importations de vins embouteillés.
Sur les six premiers mois de 2017, les importations de vins tranquilles embouteillés se sont élevées à 2,54 millions d’hectolitres (+14 %) et 1,15 milliard de dollars (+3 %). Pour un prix moyen de 3,75 dollars par col (-9 %). Concernant le vin en vrac, la Chine a importé 75,51 millions de litres (+7 %), pour 64,01 millions de dollars (+25 %), pour un prix moyen est de 0,73 dollar par litre (+16 %). Soit six fois moins que le cours équivalent du vin conditionné. Pour le vrac, le Chili est le premier fournisseur, tirant profit d’un accord de libre-échange avec la Chine.
Encore anecdotiques, les importations de vins effervescents sont en fortes croissances, avec 6,72 millions de litres (+6 %) pour 34,08 millions de dollars (+28 %). Soit un prix moyen de 4,17 dollars par litre (+22 %). Si les champagnes français sont les premiers fournisseurs de bulles en valeur, les proseccos italiens ont pris le leadership en volume.
À noter que les ports de Guangdong et Shanghai sont les premières zones d’importation de vins en Chine. À l’exception du vin en vrac, qui est concentré aux deux tiers dans la province de Shandong.