Propriété collective

Le vignoble néo-zélandais protège 18 Indications Géographiques

a loi sur l’enregistrement des Indications Géographiques (IG) de Vins et Spiritueux de Nouvelle-Zélande vient d’entrer en application ce 27 juillet. Aboutissement de la loi de 2006 et de son amendement de 2016, ce texte marque concrètement l’inscription de 18 IG néo-zélandaises (voir encadré pour la liste complète). Il s’agit d’une « avancée significative pour la filière néo-zélandaise.
Nos IG sont au cœur de l’histoire des vins de Nouvelle-Zélande, que cette nouvelle loi protège avec un niveau supplémentaire » souligne dans un communiqué Jeffrey Clarke, le directeur par intérim des Vignerons Néo-Zélandais. Qui précise que les IG sont « les noms et lieux d’où nos vins sont originaires », le concept n’étant pas forcément bien connu dans le nouveau monde viticole.

Propriété intellectuelle

Si le vignoble néo-zélandais s’inscrit désormais dans une logique de protection des IG, il n’y a pas d’équivalent kiwi de l’INAO français. La gestion de ces IG vinicoles est assurée par le Bureau Néo-Zélandais de la Propriété Intellectuelle (IPONZ), qui affiche des coûts de 5 000 dollars néo-zélandais pour un premier dépôt (soit 3 100 euros) et de 2 000 $ pour une réinscription au bout de cinq ans (soit 1 200 €).

« L’enregistrement de ces 18 IG va fournir une solide base aux producteurs néo-zélandais pour promouvoir leurs vins et leurs régions sur les marchés internationaux. Et s’assurer que les investissements dans nos identités régionales sont mieux protégés » ajoute Jeffrey Clarke. La protection à l’international de la filière néo-zélandaise est un enjeu d’autant plus d’actualité qu’une fraude à l’étiquetage vient d’éclater (sur des vins de Southern Boundary Wines, basé à Canterbury). « La filière des vins néo-zélandais est respectée dans le monde entier. Nous ne pouvons pas laisser les actions supposées d’une winery léser la réputation que nous avons développée » conclut Jeffrey Clarke.