out est parti d’un constat. « Il y a un grand intérêt de nos clients vis-à-vis du biocontrôle mais aussi beaucoup d’inconnues et d’inquiétudes. Beaucoup ne savent pas ce que l’on met derrière le biocontrôle. A nous distributeur de répondre à leurs questions », explique Jacques Chassaigne, le directeur commercial de PCEB. C’est la raison pour laquelle, le négoce d’agrofournitures a organisé le 8 juin sur son site de Limoux (Aude), le premier salon du biocontrôle et des nouvelles technologies. Une initiative suivie par l’ensemble de la filière viticole. « Nous avons été soutenus par le syndicat du cru Minervois et celui de Limoux. Les coopératives Anne de Joyeuse, Sieur d’Arques, et la cave du Razes nous ont aussi appuyé », salue Jacques Chassaigne.
Sur le salon, 22 exposants ont présenté leurs solutions. Par exemple la société Dupont présentait « Evalio Agrosystems », un service qui permet de suivre en temps réel la dynamique des vols d’eudémis, cochylis et eulia et donc de raisonner le positionnement des traitements. Sur son stand, il présentait également le Trapview, un piège connecté. Equipé d’une caméra, il prend chaque jour une photo du contenu du piège et enregistre le nombre de captures sur le site Trapview. « Cela évite à une personne de faire le tour de tous les pièges pour le relever le nombre de papillons », explique Louis Hoegeli, attaché clientèle chez Dupont. « Ce n’est pas nous qui le commercialisons mais nous le testons depuis un an en vigne », précise Louis Hoegeli. De son côté la société Case exposait un nouveau plastique biodégradable pour les plantiers qu’elle commercialise depuis cette année. « C’est un produit à base de PLA (amidon) conçu pour durer trois ans », détaille Laurent Giner.
Les caves coopératives Anne de Joyeuse et Sieur d’Arques avaient aussi leurs stands. Toutes deux étaient venues présenter leur label respectif : Protect Planet et vignerons en développement durable. « Le biocontrôle est un outil parmi d’autres pour être plus performant sur le plan environnemental », justifie Anne-Marie Andrieu, responsable vignoble et qualité chez Anne de Joyeuse.
200 viticulteurs et agriculteurs ont fait le déplacement. « On est venu pour s’informer car c’est un sujet un peu nouveau. On a vraiment besoin d’information sur ce qui se fait et sur ce qui est efficace », rapporte l’un d’eux.