n mars, un bilan a été présenté par le SRAL Auvergne-Rhône-Alpes sur les contaminations 2016 liées au phytoplasme de la flavescence dorée dans la vallée du Rhône. Comme annoncé en février dernier, la maladie a bien fait son apparition pour la première fois en Ardèche lors de la campagne de prospection à l'automne dernier. La maladie y a été détectée sur trois nouvelles communes.
La première, Viviers, se situe proche de Montélimar, mais située de l'autre côté du Rhône, dans la Drôme, commune elle-même contaminée récemment pour la première fois, en 2015. A Viviers, le nouveau foyer représente deux parcelles avec 19 pieds positifs. A Montélimar, la parcelle contaminée en 2015 n'a pas généré d'essaimage sur les parcelles voisines.
Les deux autres communes ardéchoises, juxtaposées l'une de l'autre, se situent plus au sud : Saint-Marcel d'Ardèche et Saint-Just d'Ardèche. Le nouveau foyer découvert y est nettement plus conséquent, avec respectivement 4 152 pieds repérés sur quatre parcelles et 13 pieds atteints sur trois parcelles.
Dans les autres départements « traditionnellement » très concernés par la maladie dans le sud de la Vallée du Rhône - Gard, Bouches du Rhône, Vaucluse et Sud-Drôme - les niveaux de contaminations communiqués par le SRAL Paca restent importants. Dans le Var, aucune détection n'a néanmoins été faite pour 2016, sur les 1 060 hectares de vignes prospectées.