Pour attirer l’œil dans un linéaire, quoi de plus efficace qu’un packaging qui produit lui-même sa lumière ? C’est la proposition de Saralon qui fabrique des encres lumineuses et des batteries imprimées. L’étiquette se fait clignotante, s’allume lors de la prise en main, le coffret se pare de lumière lors de son ouverture. Selon les batteries et le nombre d’éclairage, la durée de l’éclairage varie de quelques jours à plusieurs mois. A noter que Saralon ne fabrique ni étiquette, ni carton. L’entreprise propose simplement sa technologie et peut la transférer chez les imprimeurs à la demande.
La NFC se cache dans le packagingImplantée en Haute-Loire, Seram glisse des puces NFC dans à peu près tout ce qui sert à emballer un vin… sauf le métal ! Impossible donc de glisser une puce dans la coiffe. Mais, ce frein est contourné par l’utilisation de collerettes qui peuvent s’apparenter à des bracelets. L’intérêt de la NFC est de permettre un lien quasi instantané vers un site internet en utilisant un mobile sous Androïd (Ios ne propose pas la fonctionnalité). Et c’est presque magique. L’utilisateur approche son téléphone près de la bouteille… et la connexion se fait. Il ne reste plus, au consommateur, qu’à en apprendre davantage sur le vin.
L’étui jeuInnerworking a mis au point un étui en trois blocs pivotants. Baptisé Twist Box, ce coffret permet de réaliser des jeux graphiques en trois parties. De quoi rappeler certains livres d’enfant où les dessins permettent de créer des animaux à tête de hiboux, corps de biche et pattes d’éléphants.
Quand la photo connecte le packagingDigital packaging est une entreprise spécialisée dans la création et la conception d’emballage dédiée à l’agro-alimentaire et du luxe. En juin 2016, elle a lancé My Pack Connect un service permettant de connecter n’importe quel packaging. Côté entreprise, il suffit de prendre en photo le visuel que l’on souhaite connecter et de l’importer sur la plateforme My Pack. Seconde étape : importer du contenu sous toutes ses formes (texte, vidéo, photo…). Côté utilisateur, après avoir téléchargé l’application My Pack (disponible sous Androïd et Ios), il n’y a qu’une photo à prendre. Ensuite, apparaît le contenu qu’a mis en ligne l’entreprise. L’utilisateur accède à une fonctionnalité de personnalisation. Il peut lui-même ajouter du contenu, une façon de glisser une musique, une photo particulière pour accompagner une bouteille qu’il compte offrir. La technologie est en phase de développement commercial et devrait être adoptée dans les mois qui viennent par un groupe international de boisson.
Pliable et en boisL’entreprise barcelonaise espagnole, Egisa, lance un étui pliable en bois. Pour le fabriquer, elle utilise une fine couche de bois de hêtre (qu’elle peut teindre à la demande) et la contre-colle sur un carton. Résultat, l’étui est très léger mais garde la texture naturelle du bois. Visuellement, chaque coffret est différent du fait des nervures. Ce packaging supporte toutes les techniques d’impression (gaufrage, marquage à chaud, sérigraphie…)
L’imprimeur Propy Delta présente des affiches en 3D qui peuvent décorer les caveaux. Elles sont réalisées en impression numérique après traitement du visuel par un logiciel de 3D. L’imprimeur ne compte pas en rester là et cherche à développer cette technique d’impression pour les étuis. C’est pour dans deux ans, assure-t-il. Affaire à suivre !