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Euralis oriente les pratiques de semis viticoles
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Engrais verts
Euralis oriente les pratiques de semis viticoles

Se penchant sur les dates, doses et autres modalités de semis, le distributeur coopératif compte donner dans deux ans les clés d’optimisation des engrais verts en viticulture.
Par Alexandre Abellan Le 17 mars 2017
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Euralis oriente les pratiques de semis viticoles
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 Avec les engrais verts, on voit toujours un effet significatif par rapport au rang témoin (de +10 à +70 % d’azote d’assimilable pour les raisins mûrs) » pose Marc Francolon, en charge de la plate-forme d’essai de semis viticole pour Euralis. Depuis l’an dernier et jusqu'à l'an prochain, le distributeur coopératif étudie les différentes modalités de couverts végétaux sur une parcelle à Castillon-la-Bataille (Gironde). Des semis d’orge à ceux de légumineuses en passant par les mélanges d’avoine, vesce et trèfle*, Euralis va passer au crible leurs impacts sur la plante et les sols. En partenariat avec le laboratoire d’analyse Auréa sur les trois campagnes d'expérimentation.

Le premier résultat d’expérimentation est de loin le plus net : les ensemencements doivent être préférentiellement réalisés en septembre, avant même les vendanges. Pour le millésime 2016, les semis du 11 septembre 2015 ont conduit à de meilleures levées que ceux du 15 octobre ou de février (ces derniers n’ayant tout simplement pas germé). Sachant que les semailles de septembre n’ont pas été perturbées par le passage de machine à vendanger.

Pas de règle générale

Pour la réussite du semis, la question de la juste dose est encore à peaufiner. Si l’expérience montre qu’un surdosage peut être contre-productif, un sous-dosage est souvent constaté aux quantités préconisées par les fournisseurs (les doses étant souvent la retranscription de celle de grandes cultures). Résultat, « certains vignerons quadruplent les doses. C’est beaucoup trop ! Il faut plutôt les doubler, mais surtout les adapter selon le type de sol et les objectifs » explique Marc Francolon.

Le choix des espèces constituant le semis doit également se faire selon les visées agronomiques de l’engrais vert. Par exemple, « si le viticulteur veut de la vigueur, il faut opter pour des légumineuses. Et plutôt le coupler avec un enfouissement » rapporte Marc Francolon. En effet, les modalités de destruction du couvert jouent différemment sur la disponibilité de l’azote (supérieure pour un enfouissement), la structuration du sol (l’aération est optimale avec un mulching par rolojack)…

Résultats à consolider

S’ils sont intéressants, ces résultats sont cependant à nuancer : ils sont issus d’une année d’expérimentation sur les trois prévues. Au-delà des possibles effets millésime, subsistent des incertitudes. La relation entre hausse des teneurs en azote et diminution des concentrations d’anthocyane n’est pas significative pour l’instant. Une autre réserve vient de la représentativité du sol de l’essai : l’îlot expérimental reposant sur un terrain limono-sableux, léger et favorable à l’ensemencement. Mais si Euralis est encore loin de pouvoir proposer des règles précises de dosages ou de choix des semis, le distributeur donne bien des orientations, d’ailleurs similaires aux retours des essais de l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV).

Reste également à étudier pour Euralis l’impact économique de cette pratique. « Le coût des semences est très variable, mais ce n’est pas un frein par rapport aux bénéfices » évacue Marc Francolon. Du moins si l’ensemencement est bien un succès. « Pour la première année de semis, il est conseillé de passer par un prestataire de services. Le semis est un acte important. Il est fréquent qu'il soit raté » prévient Stéphanie Peyrot, la responsable du développement vigne et vin d’Euralis.

 

* : Réalisés dans tous les cas avec un semoir Delimbe, avec une herse rotative.

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