n 2016, le vignoble français aurait accueilli 10 millions d’Å“notouristes, dégageant un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros selon les estimations d’Atout France*. L’agence de développement définit le touriste du vignoble comme un visiteur consacrant tout ou partie de ses vacances à découvrir un vignoble où il ne réside pas (dégustation, route du vin, visite guidée…). Ses experts estiment que 19 % du budget consacré à un voyage Å“notouristique est spécifiquement dédié à l’achat de vins (soit 240 € sur une enveloppe moyenne de 1 256 €).
Comparant les estimations de 2016 à celles de 2009, Atout France se félicite surtout des croissances affichées : +29 % pour les Å“notouristes Français (qui représentent 58 % des visiteurs) et +40 % pour ceux étrangers (42 %)… Sachant que la moitié des vacanciers étrangers sont belges ou britanniques.
En termes de répartition du visitorat, le premier bassin est Bordeaux, avec 18 % des Å“notouristes s’y arrêtant. Viennent ensuite la Champagne (17 %), l’Alsace (17 %), la Bourgogne (16 %), la vallée de la Loire (13 %), la Provence (12 %), la vallée du Rhône (12 %), le Beaujolais (8 %), la Savoie (3 %), le Sud-Ouest (5 %), le Roussillon (5 %), le Cognac (4 %), l’Armagnac (4 %), Bergerac (4 %), le Jura (2 %) et la Corse (2 %). À noter que la somme de ces pourcentages est supérieure à 100, un même touriste pouvant visiter plus d'un vignoble.
* : Toutes ces données sont issues de recoupement entre sondages auprès de sites œnotouristiques et entretien avec leurs dirigeants, ainsi que des études auprès des œnotouristes potentiels de cinq marchés (France, Grande Bretagne, Belgique, Allemagne et Pays Bas).
Pour faire la promotion de l’offre Å“notouristique française, Atout France a lancé il y a un an le site visitfrenchwine.com. La plate-forme annonce avoir reçu 333 000 visites sur l’année, avec 856 000 pages vues (à 70 % en anglais). La stratégie numérique se poursuit, avec le lancement sur réseaux sociaux de l’offre.