n 2016, la France a importé 7,5 millions d’hectolitres de vins étrangers, pour une valeur 670 millions d’euros (respectivement +4 et -1 % sur un an, d’après les données du ministère de l’Agriculture). Atteignant un nouveau niveau record en volume, les importations françaises ont été portées par le vrac, qui atteint 6,15 millions hl en 2016 (et pèse pour 82 % des volumes importés). Se focalisant sur les vins d’entrée de gamme (les vins sans indication géographique pèsent pour 70 % des volumes, mais 28 % de la valeur importée*), les importations françaises affichent logiquement une valeur moyenne en net repli (à 89 €/hl, -6 %).
« La France n’aura jamais eu autant recours aux importations de vins en vrac qu’au cours de l’année 2016 » commente laconiquement la note ministérielle. Qui estime que « le manque de disponibilité en vin d’entrée de gamme français est en partie à l’origine de ce phénomène », afin de « satisfaire la demande en vins SIG. À la fois sur son propre marché, mais aussi sur ses marchés d’exportations. »
De loin premier pays fournisseur de la France, l’Espagne a exporté 5,5 millions hl de vins pour un chiffre d’affaires de 248 millions € en 2016 (+1 % en volume et +6 % en valeur % sur un an). Si les vins italiens se développent notablement (+29 %), ceux espagnols représentent désormais 71 % des volumes importés en France (contre 76 % l’an passé), mais seulement 33 % de la valeur (contre 31 %).
À noter que dans le monde, la France est le deuxième pays importateur de vin en vrac derrière l’Allemagne selon les services statistiques agricoles.
* : Les vins tranquilles d’appellations pèsent pour 5 % des volumes importés (et 16 % de la valeur). Les vins effervescents représentent également 5 % des volumes (pour 11 % de la valeur).