urfant sur la vague des livraisons rapides, Oenojet lance le service Oenojet Express à Paris : un service de livraison en moins d’une heure après commande. Pour rappel, Oenojet est un réseau de 70 cavistes répartis dans toute la France, organisé à la manière d’Interflora. Il propose ainsi d’offrir une bouteille de vin ou d’effervescent. Le caviste emballe et livre lui-même les vins vendus au prix magasin. Ce service de livraison haut de gamme est tarifé 12 euros au client. « Il s’agit d’une livraison haut de gamme, visant à faire un cadeau » précise Sébastien Tamagno, directeur général d’Oenojet.
Le nouveau service Oenojet Express est un peu différent. S’appuyant sur deux cavistes parisiens, Oenojet propose la livraison d’une bouteille en moins d’une heure après la commande. Ce service, tarifé 5 euros, est rendu possible grâce à Stuart, spécialiste de la livraison en ville. Si Oenojet Express trouve sa clientèle à Paris, le service sera déployé dans les autres grandes villes de France telles que Lyon, Marseille ou Bordeaux.
Oenojet prévoit plusieurs développements dans le courant de l’année 2017. L’entreprise a embauché deux personnes en novembre 2016. L’une d’entre elle est dédiée au réseau des cavistes et son développement. L’une des missions sera de promouvoir Oenojet, notamment en proposant des kits de communication au caviste. « Pour l’instant, nous ne communiquons chez les cavistes qu’a travers des flyers et des cartes de visite. Nous allons rapidement proposer des autocollants pour les vitrines, des affiches et des limonadiers, de manière à ce que les membres de notre réseau puissent véhiculer notre image » souligne Sébastien Tamagno.
L’entreprise prévoit également une levée de fonds, le tour de table étant engagé. Oenojet a lancé son développement commercial au milieu de l’année 2016 et se rémunère au commissionnement des ventes. Ce modèle économique nécessite un fort développement de l’activité pour assurer la profitabilité. Car comme le souligne Sébastien Tamagno, « l’univers concurrentiel est sévère et nous devons rogner sur nos marges ».