Nous avons réalisé un virage historique autour de l’IFV en regroupant toutes les organisations de la filière dans son conseil d’administration », explique Bernard Angelras, le nouveau président de l’institut français de la vigne et du vin, à l’issue de son élection, le 10 janvier à Paris, pour trois ans. Et pour appuyer ses dires, il cite ses trois vice-présidents : Jean-Marie Barillère, président du Cniv (interprofessions), Bernard Farges, président de la Cnaoc et Bernard Artigue, président du comité permanent vin de l’APCA (assemblée permanente des chambres d’agriculture).


Bernard Angelras, veut un organisme au service de la viticulture. « Aujourd’hui, les vignerons sont en attente de résultats sur la réduction des doses de produits phytos, sur la réduction de la dérive lors des traitements, sur l’intégration de l’agroécologie dans les modes de production, observe-t-il. Nous avons une obligation de résultats. »
Il va réunir le conseil d’administration de l’IFV durant le salon de l’agriculture à Paris pour fixer ses nouvelles priorités.
Bernard Angelras succède à Bernard Nadal, viticulteur au Pic Saint Loup, qui était en poste depuis 2004 et qui va désormais se consacrer au développement de sa propriété. Agé de 56 ans, le nouveau président est à la tête du Domaine du Petit Romain, un vignoble de 80 ha situé aux portes de Nîmes qu’il exploite avec son épouse et ses deux fils. Il est président de l’ODG Costières de Nîmes, membre du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer et président de la commission environnement de l’INAO.