ntre les allées encombrées de transpalettes et les stands vides surplombés d’échelles, « on a du mal à se dire que dans quelques jours tout sera monté » glisse Delphine Demade, la directrice du salon Vinitech. « A chaque fois, cela fait le même effet » s’amuse-t-elle ce 25 novembre, sereine dans la fourmilière qu’est devenu le parc expo de Bordeaux. Avec pas moins de 3 000 monteurs mobilisés pour le montage, et l'inévitable démontage.
Ouvrant mardi, le salon technique demande pas moins de dix jours de montage, pour trois jours de salon. Et moins de quatre jours de démontage, dès la clôture jeudi après-midi. Avec ce planning serré, le ballet d’aménagement se doit d’être bien orchestré, de l’arrivée précoce des machines les plus encombrantes à la pose de la moquette, en passant par la gestion des 800 élingues au plafond.
Préparé depuis 20 mois, le salon arrive dans sa dernière ligne droite. Si aucun chiffre n’est communiqué sur les niveaux de pré-inscriptions, « on sent une effervescence. La tendance est à un flux de business, qui se matérialise aussi par des investissements plus forts des exposants (comme le marque le retour des stands à étage) » se félicite Delphine Demade. Elle attend désormais avec impatience la construction du nouveau hall 2 (qui doit être opérationnel pour Vinexpo 2019 et Vinitech 2020).