a réponse a le mérite d’être claire. « Nous avons entendu vos propositions sur la moyenne olympique et sur le plafond de chiffre d’affaires assurable. Ce sont des sujets à creuser pour l’assurance-récolte 2018 », a expliqué Christine Avelin, directrice du cabinet de Stéphane Le Foll devant l’assemblée générale de la Cnaoc à Paris, le 15 novembre.
Pour 2017, les jeux sont faits. Il n’y aura pas d’amélioration apportée aux contrats d’assurance récolte. « Les assureurs sont déjà en train de vendre des contrats pour les récoltes 2017. On ne peut pas changer les règles en cours de route », a ajouté Christine Avelin.


Une réponse claire qui n’a pas satisfait Bernard Farges, président de la confédération des syndicats d’AOC. « Dès fin août, après le terrible sinistre qui a frappé l’Hérault, on savait qu’il y avait trop peu de viticulteurs assurés. On savait qu’il fallait rendre le contrat socle plus attractif, a-t-il rappelé. Il est difficile d’entendre, le 15 novembre, qu’il est trop tard pour changer les choses pour 2017. »
La Cnaoc demande que la moyenne « olympique » (moyenne de cinq dernières récoltes, moins la meilleure moins la plus mauvaise) qui sert de référence pour le déclenchement de l’assurance soit remplacée par les rendements « figurant dans les cahiers des charges des AOC ». Elle demande également de revoir les chiffres d’affaires assurables AOC par AOC, « au cas par cas ».