ondée en 1985, la bien-nommée Société Industrielle de Mise En Bouteille (SIMEB) n’avait jamais réalisé d’incursion en dehors des flacons de verre en trente ans d’existence. Ce qui n’est plus le cas depuis juin dernier, et la mise en fonctionnement d’un camion à ligne semi-automatisée dédiée aux BIB (de 3, 5 et 10 litres, ainsi que les Pouch).
Ce développement répond à une opportunité pour l’entreprise. « Le créneau se développe. Et il y a encore des parts de marché à prendre. Il y a de la concurrence, mais la demande reste supérieure » explique Frédéric Lyègre, responsable clientèle de la SIMEB, sur le salon Dionysud où l’entreprise expose. Cette marge de développement nourrit une ambition : que « le camion tourne tous les jours. Et pourquoi pas d’investir dans un deuxième camion, complètement automatisé » précise Frédéric Lyègre.
Avec une cadence moyenne de 2 000 BIB par jour, cet outil semi-automatisé nécessite deux personnes pour réaliser un chantier (quand il faut six pour une mise en bouteille). Cette ligne BIB représente un investissement de 300 000 euros (quand il avoisine le million d’euros pour un camion d’embouteillage).
Avec ses quatre unités de conditionnement traditionnel, la SIMEB embouteille en moyenne 12 millions de cols par an sur tout le Languedoc-Roussillon.