ontenant moderne qui décolle depuis le début des années 2000, le Bib connaît un succès grandissant en supermarché où il représente 38% des volumes vendus en linéaires. « Il y a quelques années, nous nous questionnions : le Bib avait-il atteint un niveau de saturation commerciale ?. Le fait est qu’il continue à progresser. Atteindra-t-il un jour les 50% des volumes en GMS ? » s’interroge Florence Decock, responsable marketing de Smurfit Kappa, lors de la conférence.
Le bib est le seul contenant vin qui progresse en GD. « Il réunit trois atouts : la convivialité, la praticité et il est économique » souligne Bruno Peyre, responsable développement des ventes France du groupe Jeanjean (7,5 millions de Bib/an). Et s’il reconnaît le succès du Bib, il tend à nuancer cette réussite économique. La montée des cours du vrac en AOP se répercute fortement sur le prix des Bib qui les prennent de plein fouet. Les 5L régressent ainsi en GD au profit des 3L, tandis que les 2,5L progressent, permettant d’afficher des prix accessibles. C’est d’ailleurs ces petits formats qui permettent au caviste Bibovino qui ne vend que des vins en boîtes, de vendre des unités à près de 50 euros. « Et nous envisageons de vendre un côte-rôtie à 80 euros » ajoute, Franz Roesch, président de Bibovino (25 magasins) qui envisage d’ouvrir un magasin à Seattle en fin d’année.
Pour Florence Decock, l’innovation doit permettre de faire croître les parts de marché en linéaire des Bib. Pour cela, Smurfit Kappa a conçu la Pouch up, outre souple, qui vient « en complément de gamme du Bib » explique-t-il. Ce packaging peut permettre d’aller chercher une clientèle plus jeune et plus féminine, le bib étant majoritairement acheté par des hommes âgés de plus de 55 ans. L’innovation passe également par une meilleure utilisation de la surface de communication autorisée par le Bib. Et il y a en effet mille et une choses à inventer comme les visiteurs de l’Open Wine Box, espace de dégustation libre, ont pu le constater.