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Comment les DRM dématérialisées amélioreront le suivi économique des AOC
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Interprofessions
Comment les DRM dématérialisées amélioreront le suivi économique des AOC

Alors qu'InterRhône annonce que sa plateforme de dématérialisation des DRM est opérationnelle depuis quelque jours, retour ce que cette nouvelle procédure réglementaire va apporter comme changements pour les interprofessions.
Par Juliette Cassagnes Le 17 octobre 2016
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Comment les DRM dématérialisées amélioreront le suivi économique des AOC
Depuis quelques jours, les vignerons de la Vallée du Rhône ont accès, sur Declarvins.net, à la dématérialisation totale de la saisie de leurs Déclaration Récapitulative Mensuelle - crédit photo : copie d'écran portail declarvins.net
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u'elles se prénomment « Demat'vin » pour la Bourgogne, « Declarvins » pour le Sud-est, ou « Declaviti » pour le Languedoc-Roussillon, les nouvelles plateformes développées par les interprofessions pour la saisie dématérialisée des Déclarations Récapitulatives Mensuelles (DRM), qui sera prochainement obligatoire, devraient leur apporter un réel plus en terme de suivi économique. Outre un outil fiscal, la DRM est en effet également un outil statistique utilisé pour suivre les sorties et entrées de chais, donc les stocks théoriques des opérateurs, dans les différentes appellations.

L'amélioration probable de ce pilotage grâce à la dématérialisation de cette déclaration s'explique pour plusieurs raisons. D'abord, parce que les données seront plus fiables, grâce à l'outil informatique et au nombre plus faible de « ressaisies » manuelles par les différents opérateurs : vignerons, douanes, interprofessions. « Pour le viticulteur par exemple, les calculs de reports de stocks se feront automatiquement d'une campagne sur l'autre et il y aura moins de choses à saisir, donc mois de risques d'erreur », explique Brice Eymard, responsable du service économique d'InterRhône.

Un délai qui passera de 2 mois à quelques jours

Ensuite, parce que ces données arriveront beaucoup plus rapidement dans les mains des services économiques des interprofessions puis des ODG. « Avec la version papier, entre l'envoi du formulaire papier aux douanes par les viticulteurs, la transmission de ces données aux interprofessions et leur re-saisie, quasiment deux mois étaient nécessaires, poursuit Brice Eymard. Dorénavant, les données seront récupérées quasiment en temps réel, ce qui fera presque un mois-et-demi de gagné ».

Or qui dit données plus rapidement obtenues dit aussi pilotage plus précis. En fin de campagne par exemple, les stocks dans les chais enregistrés à fin août pourront être connus beaucoup plus tôt, courant septembre, au lieu de fin octobre, donc avant la prochaine récolte et la période où sont fixées les conditions de production par les ODG. Un intérêt d'autant plus important pour les appellations productrices de vins rosés, dont le gros des ventes a lieu durant l'été... « Les discussions sur les rendements, les VCI, etc., auront lieu en se basant sur des données économiques plus récentes et plus proches du bilan de campagne », indique le responsable.

Les stocks au négoce enfin accessibles

Petite précision cependant concernant la nouvelle plateforme Declarvins des interprofessions du Sud-est : celle-ci ne prendra pas en charge les DRM du négoce - celui-ci n'a en effet pas l'obligation de les communiquer de façon détaillée - mais uniquement celles des caves particulières et coopératives. « Ce n'est pas prévu dans les accords interprofessionnels, rappelle Brice Eymard. Mais la DRM négoce est l'une des pistes actuellement étudiées parmi d'autres, par les deux familles, explique Brice Eymard. Ces dernières ont en effet la volonté de développer de meilleurs indicateurs pour suivre les sorties de vins au plus proche des marchés », poursuit celui-ci.

Côté Bourgogne en revanche, le négoce a fini par accepter la télé-transmission de DRM plus détaillées, par appellation et non plus uniquement par couleur. Des informations qui étaient demandées depuis longtemps par la viticulture. « Cela va donc améliorer la qualité du suivi économique au niveau interprofessionnel », reconnaît Philippe Longepierre, du BIVB. Des données que  l'interprofession bourguignonne pourra exploiter mais qu'elle ne communiquera « aux personnes extérieures » que trimestriellement.

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