our gagner des parts de marché, « il faut être offensif et se positionner sur tous les segments à potentiel de croissance de demain » estime Benoît Berger, le nouveau directeur général de Producta Vignobles. S'il doit encore finaliser son plan stratégique, il se trace déjà une feuille de route ambitieuse. Ayant succédé en septembre à Gilles Berty, qui a fait valoir ses droits à la retraite, Benoît Berger est convaincu que tous les marchés présentent des opportunités de développement. En grande distribution française (qui concentre 60 % des ventes de Producta), il s’agit évidemment des bag-in-box, des crémants, du rosé, de la bio… Et de la premiumisation.
« Tant en France qu’à l’export, notre volonté n’est pas de délaisser notre cœur de business, mais d’accompagner l’évolution des attentes des consommateurs. En allant de plus en plus vers le haut de gamme » explique Benoît Berger. « On doit consolider nos volumes de cœur de gamme, mais aussi développer les produits à plus forte valeur ajoutée. Ces gammes existent déjà, on a le potentiel et le savoir-faire pour les faire progresser. »
Benoît Berger était depuis un an à la direction de Terre de Vignerons (Entre-Deux Mers), l’actionnaire principal de l’union commerciale Producta (qui appartient aux coopératives de Puisseguin pour la rive droite, d’UniDor pour Bergerac, d’UniMédoc pour la rive gauche). Avec un potentiel viticole de 24 000 hectares de vigne pour 2 500 apporteurs entre Dordogne et Gironde, l’union a commercialisé l’an dernier 20 millions de cols (dont 600 00 équivalents BIB), pour un chiffre d’affaires de 56 millions d’euros.